Le baril de « light sweet crude » ou WTI est sous pression en fin de matinée et abandonne 1,32% pour se négocier sous le seuil des 65$, à 64,89$. Idem pour le baril de brent de la mer du Nord qui dévisse de 2,11%, à 67,60$.
En cause, le ralentissement économique de la Chine, premier consommateur de ressources énergétiques, qui inquiète les investisseurs.
Il faut dire que les chiffres officiels publiés aujourd’hui ont de quoi inquiéter. La Chine a pourtant enregistré en novembre un excédent commercial d'un niveau record, mais c’est à cause de la chute surprise de ses importations que l'excédent commercial s'est élevé à 54,47 milliards de dollars, un record historique.
Les importations ont en effet accusé un repli de 6,7%, à 157,19 milliards de dollars en raison d’une contraction de la demande intérieure et d’autre part à cause de la baisse des cours des matières premières et notamment ceux du brut qui ont chuté de 40% depuis juin.
Les prix du pétrole ne cessent de reculer depuis la réunion de l’Opep qui a décidé de maintenir le niveau de production mondiale inchangé malgré une surabondance de l’offre.
Les prix sont également minés par le renforcement du dollar qui s’envole de 15% face au yen depuis le début de l’année et de 12% face à l’euro. Le dollar bénéficie également d'une embellie sur le marché du travail américain en novembre, avec le plus grand nombre d'emplois créés sur un mois depuis près de trois ans.
Pour aller plus loin, découvrez l’analyse de Marc Fiorentino sur le sujet en vidéo.