Face à l’incertitude politique, l’inquiétude est montée d’un cran, à Bruxelles à l’annonce de l’échec du Parlement grec à réunir les 180 voix nécessaires pour élire le candidat du gouvernement conservateur à la présidence de la Grèce, Stavros Dimas. Des élections législatives seront convoquées le 25 janvier et, selon les sondages, la coalition de gauche radicale Syriza est en tête des intentions de vote.
Or, à plusieurs reprises, le leader du parti de la gauche radicale Alexis Tsipras, a appelé à renégocier les conditions du plan d’aide des Européens et du Fonds monétaire international (FMI) à la Grèce. Si Syriza prend la tête du pouvoir, le gouvernement pourrait décider de se désengager de la « tutelle » financière de Bruxelles, sans conclure le deuxième plan d’aide financière de 130 milliards d’euros de la fameuse « troïka » (FMI, BCE, Union européenne), toujours en vigueur. De quoi affoler les investisseurs en provoquant une onde de choc sur les marchés, notamment des emprunts souverains européens.
Dossier intéressant des Échos à lire sur les gagnants et les perdants en 2014. Après une année sur les chapeaux de roues, le CAC devrait signer une année blanche en 2014. Les craintes sur le ralentissement de la croissance mondiale et le changement de politique monétaire de la Fed ont sonné le retour de la volatilité. Au top on retrouve, Wall Street, le dollar « superstar » des marchés et le bund à 1 0ans allemand qui a battu ses records de faiblesse. Parmi les flops, le brésil, le géant aux pieds d’argile, le pétrole en chute libre et l’effondrement continue du yen, qui commence à inquiéter.
Il ne s’agit pas de la Chine ou de L’Inde mais de l’Asie émergente. Dans cette zone, la croissance devrait y être deux fois supérieure à celle du reste du monde. Les échos listent 6 pays à mettre dans sa short list , dont la Birmanie, le Vietnam, Malaisie, l’Indonésie et la Thailande.
C'est l'heure de faire le bilan politique de l'année 2014 : Une année cauchemardesque pour François Hollande entre les déroutes électorales, le remaniement avec l'arrivée de Valls et le limogeage de Montebourg, l'affaire Thevenoud ou encore le livre de Valérie Trierweiler. Une année 2014 à oublier même si 2015 s'annonce aussi à hauts risques.
Pour les politiques, l'année 2015 débutera avec en ligne de mire les élections départementales où il s'agira pour le Front National de confirmer la percée de 2014, pour l'UMP de préparer les primaires, et pour la gauche d'éviter une nouvelle débâcle qui verrait les frondeurs redonner de la voix avant le congrès de Poitiers de juin.
Dans deux jours on change d’année, mais la pression fiscale restera d’actualité: hausse de la redevance télé, surtaxation des résidences secondaires, et hausse de 4 centimes de la taxe sur le gazole, on aura le choix l’an prochain. Petit lot de consolation, la taxe à 75% sur les hauts revenus bien disparaître au 1er février, contrairement à la hausse des droits de mutation sur les achats immobiliers qui a été pérennisée…
L'entrée de la Lituanie, lutin européen qui pèse 0,3 % du PIB de la zone euro, pose pourtant un gros problème au géant allemand : Avec ce 19e pays membre, la zone euro va passer à un système de rotation des votes, qui n'arrange pas du tout la Bundesbank qui était habituée à voter chaque fois et à peser de tout son poids sur les décisions. Une aubaine en revanche pour les pays anti-austérité.
Retenez bien ce nom : Xiaomi, la nouvelle star des smartphones qui est devenue le troisième plus gros vendeur au monde derrière Apple et Samsung. Le Chinois vient de lever 1,1 milliard de dollars et est désormais valorisé 45 milliards de dollars. Une consécration pour cette entreprise créée il y seulement 4 ans. Xiaomi, qui veut dire « le petit grain de riz » , est devenu grand.
L’année 2014 a été l’année d’Orange en Bourse. Avec une progression de 60% sur l’ensemble de l’année, le titre de l’opérateur télécom a été la star de l’indice vedette parisien. Alors qu’il y a encore deux ans, il était dans les abysses du CAC40. Un come-back réussi grâce à la consolidation du secteur avec le mariage Numéricable-SFR.
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Les discothèques ne sont plus à la fête révèle le Parisien, qui en fait même sa une. Certains établissements sont même contraints de ranger leurs boules à facettes devant la désaffection des jeunes oiseaux de nuit. Tout fout le camp.
65 millions. C’est le nombre d’habitants que compte l’hexagone. En France, on n’a pas de croissance économique, mais la croissance démographique, même si elle tend à ralentir, est bien là. +0,5% sur un an. Rappelons que pour « faire des bébés » on n’a pas besoin de sortir de chez soi et qu’en plus c’est gratuit!
Florentine Loiseau
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU