Mercredi 07 janvier

La barrière du péage se relève pour Vinci. L’Etat et les concessionnaires autoroutiers se seraient remis à la table des négociations et un accord en 15 points devrait voir le jour d’ici le 15 janvier, rapportent ‘Les Echos’ sans citer de source. Cet accord global comprend la hausse des péages au 1er février, ajoute le quotidien, une concession qui permet d’apaiser les tensions entre le gouvernement et les sociétés d’autoroutes.

Les concessionnaires, dont Vinci et Eiffage pourraient donc augmenter le tarif des péages d'en moyenne 1,07% dès le mois prochain, une hausse correspondant à 0,57 % en vertu des contrats de concession et à 0,5 % de compensation de l’augmentation de la redevance domaniale supportée par les concessionnaires. De son côté, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, avait milité pour un gel total des tarifs. Pour ne pas froisser les deux parties en présence, une partie de la hausse de 2015 sera reportée sur 2016-2018. Une solution qui permettra ainsi une sortie par le haut du conflit entre l'Etat et les concessionnaires.

Reste la question de la répartition des profits, l’autre point de friction entre le gouvernement et l’Etat. Dans son avis publié le 18 septembre, l'Autorité de la concurrence avait recommandé de renégocier le plan de relance autoroutier, estimant que les sociétés françaises concessionnaires affichent une rentabilité exceptionnelle assimilable à une rente qui doit être davantage régulée en faveur de l'Etat et des usagers. Le sujet est en effet sensible alors que Vinci la majeure partie de ses profits des concessions, notamment autoroutières (ASF, Cofiroute, Escota, Arcour…).

Selon ‘Les Echos’, « le principe est acquis ». Mais l’indicateur utilisé ne sera ni l'excédent brut d'exploitation, ni la rentabilité interne des concessionnaires, mais le trafic, un « déterminant fondamental du profit ». En cas de dépassement d'une borne haute, le partage des profits sera « acté » avance le quotidien tout comme la réciproque en cas de passage sous une borne basse. Mais le partage ne se ferait en espèces sonnantes et trébuchantes, mais en durée de concession qui serait raccourcie si la borne haute est franchie et rallongée en deçà de la borne basse. « Toutefois, le niveau de ces bornes n’est pas encore déterminé, c’est le second point majeur restant à finaliser pour conclure l’accord global », ajoutent ‘Les Echos’.

Vinci est donc en sursis. L'Etat n'ayant pas dénoncé les contrats de concession avant la fin de l'année 2014, ce qui offre un an supplémentaire pour les sociétés d’autoroute.

A découvrir également

  • visuel-morning
    Pendant la canicule, cap sur la Scandinavie !
    14/08/2025
  • visuel-morning
    La pépite de la semaine d'Euroland : STEF
    01/09/2025
  • visuel-morning
    Entrepreneurs : comment différer l’impôt grâce à l’apport-cession ?
    15/05/2025
  • visuel-morning
    LMNP : les nouveautés 2025 à connaître
    10/04/2025
Nos placements
PER Plus de retraite et moins d'impôts avec nos PER sans frais d'entrée
Assurance vie Découvrez nos contrats sans frais d'entrée
SCPI Accédez à l'immobilier professionnel dès 500 €
Defiscalisation Investissez dans l'économie réelle en réduisant votre impôt