Le mois de janvier a été particulièrement agité sur les places boursières mondiales et a apporté son lot de surprises. Scrutin grec, décision historique de la BCE, tous les ingrédients étaient réunis pour une hausse de la volatilité. C’est dans ce contexte particulier que le CAC a réalisé le meilleur mois de janvier depuis 1999 avec une hausse de 7,8% à 4604 points. Une performance qui a permis d’occulter une année 2014 assez mauvaise pour l’indice vedette parisien.
Tout roule pour Valeo
Valeo tient à maintenir son rang de star de la cote. Après s’être apprécié de 30% l’an dernier, le titre de l’équipementier automobile s’est envolé vers de nouveaux plus hauts historiques. A près de 130 euros, le dossier a gagné 23% profitant d’une part d’une actualité favorable pour le secteur automobile et d’autre part de la confiance des investisseurs sur la croissance de l’équipementier automobile.
Autre valeur vedette du CAC l’an dernier, Accor, qui s’est adjugé 19% le mois dernier, arrive en seconde place de ce classement. Les investisseurs applaudissent la nouvelle stratégie de Stéphane Bazin. Le groupe a en effet publié des facturations en hausse sur l’année écoulée, portées par le dynamisme de ses activités dans la zone en Europe du Nord, centrale et en Europe de l’Est.
Unibail-Rodamco occupe la troisième place de ce palmarès avec ses 17,50% de gains en janvier. Le groupe a publié des loyers en hausse sur l’ensemble de l’année 2014, une performance qui l’autorise à relever ses objectifs de croissance moyenne annuelle du résultat net récurrent par action, de +5% à +7% précédemment, à +6% à +8% désormais.
Les bancaires broient du noir
Comme l’an passé, ArcelorMitttal (-6,6%) n’a pas eu une santé de fer. Mais les marchés regardent l’avenir et celui du sidérurgiste ne plait guère aux marchés, ceux-ci s’inquiètent de l'exposition du groupe à la situation économique en Europe. De son côté, Gemalto trébuche de plus de 6%, pénalisé par des dégradations d'analystes.
Les bancaires commencent également l’année dans le rouge plombées par les craintes liées à la victoire du parti anti-austérité Syriza aux législatives. BNP Paribas cède plus de 5,5% tandis que Crédit Agricole rétrocède plus de 2% sur le mois de janvier.
