Le déficit de la balance commerciale de la France s'est légèrement creusé en toute fin d’année.Toutefois, sur l'année écoulée, il revient à 53,8 milliards d’euros, contre 71 millions un an plus tôt. En décembre, il s’inscrit à 3,4 milliards d'euros en décembre, contre 3,1 milliards d'euros en novembre, « en raison d'une reprise des achats énergétiques » principalement des hydrocarbures (pétrole et gaz), a précisé le ministère des Finances et des Comptes publics.
Après avoir culminé à 74,5 milliards d’euros en 2011, le solde a été ramené à - 53,8 milliards d’euros fin décembre, soit une baisse de 7 milliards d’euros, l’équivalent de 11,5 % par rapport à 2013.
A noter que si le déficit énergétique s’est creusé en décembre (à cause d'un rebond du volume des approvisionnements en hydrocarbures naturels), sur l'ensemble de l'année justement, c’est l'allègement de la facture énergétique qui a permis de réduire le déficit commercial.
« Pour l'ensemble de l'année, l'allègement de la facture énergétique de 10,9 milliards d'euros a permis une réduction du déficit commercial qui s'est inscrit à 53,8 milliards d'euros en 2014 contre 60,8 milliards d'euros en 2013», a précisé le ministère.
L'allègement de la facture énergétique s'est traduite par une baisse de 1% des importations totales françaises sur l’ensemble de l’année écoulée, qui retombent à 491,1 milliards d'euros.
En décembre en revanche, les achats d’hydrocarbures ont gonflé le déficit. Les importations ont atteint 41,4 milliards d'euros, tandis que les exportations se sont élevées à 37,9 milliards d'euros, selon les données communiquées par le ministère.
Selon Le Monde, "Les parts de marché mondiales de la France se sont stabilisées à 3,1 % des échanges mondiaux, grâce notamment à l'augmentation des exportations vers la Chine et la Corée du Sud et malgré un repli des ventes vers le Brésil, l'Inde, la Russie et la Turquie".
Après un premier semestre atone, les exportations françaises ont profité, à la marge de la dépréciation de 17% de l'euro face au dollar. Elle se sont ainsi progressivement redressées au second semestre 2014. Sur l’année, elle sont en hausse de 0,1 %, à 437,3 milliards d'euros.
Toutefois, l'absence d’accélération des exportations laisse penser que la baisse de l’euro n'a pas encore redonné un coup de fouet à la compétitivité de l'Hexagone.
