La banque centrale d’Angleterre (BOE) a eu raison de s’inquiéter de la faiblesse de l’inflation lors de ses dernières minutes. Car les prix à la consommation britanniques sont restés stables sur un an, après une légère hausse de 0,3% en février, conformément à ce qui était attendu par les économistes.
Sur un an, les prix à la consommation de progressent de 1,2% au niveau de l'IPC de base, qui exclut les éléments les plus volatiles du calcul du prix, et tombent à zéro sur un an.
La BOE s’était déjà inquiétée de la faiblesse de l’inflation avait plaidé dans ses minutes pour une hausse des salaires, « qui doivent augmenter davantage pour que l'objectif d'inflation de 2% soit atteint » ce qui devrait permettre un redressement de la consommation.
Autre facteur qui pèse sur l’inflation, c’est « l’appréciation de la livre sterling pourrait prolonger la période d'inflation faible à tel point qu’il est probable que l'inflation glisse en territoire négatif dans les mois qui viennent.»
Une prédiction qui est en train de se réaliser, à en croire les derniers indicateurs publiés, qui confirment que l’inflation est tombée à zéro.
Quoi qu’il en soit, la vigueur du sterling qui s’adjuge 16% depuis le 1 er janvier combinée à la faiblesse de l’inflation devrait inciter la banque centrale à attendre avant de relever ces taux, afin de ne pas créer un appel d’air favorable au sterling.