Regain de nervosité à Paris, où le CAC parvient à limiter son en repli à -0,66% pour clôturer à 5084 points surperformant les autres indices qui à l'image de Wall Street consolident nettement. Il faut dire que les arguments qui plaident pour une correction n’ont pas manqué aujourd’hui entre la situation politique en Espagne où le parti de gauche Podemos a confirmé sa popularité lors des élections régionales, et le spectre d’un défaut de la Grèce qui continue de planer au-dessus de l’Europe.
Aux Etats-Unis, peu de motifs de réjouissance non plus à l’exception du prix des logements qui ont poursuivi leur hausse en mars. En revanche, la progression du dollar commence à sérieusement entamer le dynamisme de l’économie américaine, en témoigne l’indice PMI des services, qui à l’instar de l’industrie, confirme son ralentissement.
Coté valeurs, les banques ont pesé sur la tendance, à l'image de BNP Paribas qui redonne 1,17% à 55,57 euros), Crédit Agricole qui cède -0,57% à 13,93 euros tandis que Société Générale limite son repli à -0,10% à 43,29 euros.
LVMH redonne de 0,54% à 165 euros après avoir confirmé avoir entamé des négociations exclusives avec le groupe Amaury en vue de racheter Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Lanterne rouge du CAC, EDF abandonne 1,76%, à 22,64 euros suivi de Total qui a pesé sur la tendance en terminant en baisse de 1,51%, à 46,82 euros.
En revanche le marché confirme sa bienveillance vis-à-vis du secteur automobile. Parmi les meilleures performances se distinguent Michelin qui s’adjuge 0,7%, à 100,75 euros suivi de Valeo qui a confirmé ses objectifs financiers pour l’exercice en cours. Le titre progresse de 0,39%, à 153,85 euros. Dans son sillage Peugeot grappille 0,19%, à 18,58 euros.
Sur le marché des changes, le dollar poursuit sa progression. En conséquence l’euro s’inscrit en forte baisse de 0,8% et revient se négocier sous le seuil des 1,09$, à 1,0884$, proche de ses plus bas récents.