La crédibilité de la zone euro est sauvée. La Grèce et ses créanciers sont parvenus in extremis à trouver un accord sur un troisième plan d’aide qui pourrait aller de 82 à 86 milliards d’euros. Mais à quel Prix ? Le cout pour maintenir la Grèce dans la zone euro a considérablement augmenté. L’Europe elle aussi a beaucoup à perdre en renvoyant une image de cacophonie et de désunion.
Même s’il donne l’impression de capituler, Tsipras sort grandi de ce week-end marathon de négociations. D’abord, il a obtenu une montagne d’argent et d’aides à fonds perdus pour la Grèce. Tsipras peut ensuite se défausser auprès de l’opinion publique, qui a rejeté en bloc l’austérité en expliquant qu’il a agi sous la contrainte des institutions européennes. Une posture qui tient debout Tsipras, ayant exhorté le parlement de voter le plan : « J’assume la responsabilité d’un texte auquel je ne crois pas, mais je le signe pour éviter tout désastre au pays. »
Le parlement grec se réunit aujourd’hui pour ratifier les mesures d’austérité en échange du plan d’aide. Parmi les mesures difficiles à faire accepter, une hausse de la TVA dans la restauration. Une trahison pour le parti de gauche Syriza, aux manettes depuis le 26 janvier qui s’appuie sur 61% de non au référendum grec. Mais pour éviter la faillite, le parti de Tsipras est dos au mur. Il va devoir avaler son chapeau et donner son blanc-seing à la feuille de route imposée par les créanciers.
Une fois que les grecs auront ratifié l’accord, sept parlements européens doivent eux aussi donner leur feu vert au déblocage du plan d’aide. Or ,on sait que de plus en plus de pays, notamment ceux du nord (Slovaquie, Lettonie Finlande, Autriche, Pays- bas) sont réticents à Syriza,
Les banques sont toujours fermées à Athènes et les retraits aux guichets limités à 60 euros par jour. Une situation qui pourrait durer jusqu’à la fin du mois au moins. De quoi mettre à genoux une économie déjà chancelante. La Grèce doit trouver 12 milliards d’euros d’ici à la fin du mois d’août, y compris pour rembourser la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI).
La zone euro doit aller « bien plus loin » que prévu pour alléger la dette de la Grèce et pourrait même être contrainte d’en effacer une partie, estime le Fonds monétaire international dans un rapport. Pour le Fonds pas l’ombre d’un doute. La dette grecque est « totalement non-viable » et prévoit qu’elle atteindra les 200 % de son PIB dans « les deux prochaines années », contre environ 175 % actuellement.
Porto Rico et la Grèce même combat. Une pétition demandant que Porto Rico rejoigne l'Allemagne a été présentée vendredi à la Maison-Blanche après des déclarations ironiques du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, qui a proposé à Washington d'échanger l'île contre la Grèce, également étranglée par une lourde dette avoisinant les 72 milliards de dollars.
Le Sénat se bat pour maintenir l’obligation de couvrir 95% de la population en TNT. Écran noir par contre pour les autres préoccupations des Français.
Apple fait de ses concurrents de la compote. Le géant de Cupertino a vendu plus de 74 millions d’iPhone début 2015 malgré un prix moyen supérieur à 650 dollars. Apple empocherait ainsi 92% des profits du marché des smartphones.
Il y a tout juste 20 ans, Amazon est né. Depuis, c’est une entreprise pesant 200 milliards de dollars et qui ne vend plus uniquement des livres mais des chaussures, des fruits et légumes, bref, tout ce dont on a besoin. Seul point noir à cette belle histoire, les profits ne sont pas au rendez-vous, l’entreprise préfère réinjecter les bénéfices dans de nouveaux projets malgré l’impatience des actionnaires.
Hier, c’était le feu d’artifice pour DBV Technologies ! La société française qui développe un patch contre les allergies est parvenue à lever 200 millions d’euros en deux heures aux Etats-Unis, 200 millions d’euros !!!!
La rédaction MonFinancier
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BONNE JOURNEE
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