Dans un marché clairement baissier, LVMH suit la tendance avec un repli de plus de 3%. La division mode-maroquinerie a marqué le pas, ce qui est sanctionné par le marché en dépit d’un rebond de ses ventes de cognac en Chine.
La mode-maroquinerie au placard
Le numéro un du luxe annonce des ventes de 8,58 milliards d'euros au troisième trimestre soit une hausse de 16% en données publiées. En organique, elle ressort à 7%. Un rythme qui est légèrement supérieur aux 5% à 6% escompté par le marché et aux 6% publiés au premier semestre.
Dans le détail, c’est la division Vins et Spiritueux qui crée la surprise. Le deuxième pôle plus profitable du groupe a vu ses facturations bondir de 16% sur la période après un tout petit 2% au premier semestre, à la faveur d’un restockage dans le cognac en Chine.
En revanche, les ventes de sa division phare mode-maroquinerie patinent avec une croissance de 3% sur le trimestre écoulé, après 5% au premier semestre. Cette contreperformance est liée à un environnement macroéconomique dégradé. Le ralentissement chinois, la chute du trafic touristique chinois à Hong Kong et Macao, mis un coup d’arrêt au bon début d’année réalisé par Louis Vuitton.
Innovation et expansion géographique au programme
Dans un environnement économique et monétaire incertain, LVMH explique poursuivre sa stratégie centrée sur l'innovation et une expansion géographique ciblée dans les marchés les plus porteurs. LVMH compte sur le dynamisme de ses marques et le talent de ses équipes pour renforcer encore en 2015 son avance sur le marché mondial du luxe.
>> Les récentes nouvelles venues de Chine ne plaident pas pour un apaisement des craintes sur le géant asiatique. A court terme, le dossier risque d’être chahuté. La publication envoie cependant un signal positif pour la fin d'année avec la vigueur des branches vins & spiritueux et montres & joaillerie.