Le 11/05/2017 : Est-ce qu'on peut dire que le Brexit a commencé ? Oui. On s'est trompés sur le timing probablement. Ce n'est pas la date du référendum mais le déclenchement du compte à rebours des deux ans de négociation sur le Brexit qui marque le début du doute. Rappelons tout de même que la situation économique britannique part d'un niveau relativement élevé tant en terme de croissance qu'en terme surtout d'emploi avec un chômage au plus bas depuis 12 ans et une situation de plein-emploi. Ne les enterrons donc pas trop vite. Mais on peut penser qu'ils vont entrer dans une zone de turbulence dont on ne peut prévoir ni la durée ni l'ampleur. Le processus du Brexit a officiellement démarré pour l'économie. Revoir le morning du 11/05/2017
LE TOUR DE L'ÉCO :
MERCI ET AU REVOIR
DU COTÉ DES MARCHÉS
L'été a été chaud même très chaud dans le capital-investissement. Les fonds spécialisés ont profité du calme estival pour faire tomber de nombreux records. L'Américain Apollo, d'abord, qui a tout simplement explosé le mois dernier, le record du plus gros fonds de toute l'histoire du capital-investissement en levant 24,6 milliards de dollars. On n'avait jamais vu une telle levée de fonds, même avant la crise financière. Et selon Les Echos, la tendance ne risque pas de se tarir avec l'arrivée des poids lourds asiatiques dont le japonais Softbank qui est sur le point de boucler une levée de 100 milliards de dollars dans le capital risque. Le non-coté a donc de beaux jours devant lui...
Twitter aurait beaucoup à perdre si Donald Trump décidait de clôturer son compte. Le réseau social favori du président américain pourrait en effet perdre environ 2 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon une analyse du cabinet Monness Crespi Hardt & Co. Donald Trump est massivement suivi sur Twitter avec 36,2 millions d'abonnés et chaque invective est retweetée et commentée plusieurs dizaines de milliers de fois. "Il n'y a pas de meilleure publicité gratuite dans le monde que le président des États-Unis", précise l'analyste.
Foot Locker se prend un tacle bien appuyé pour reprendre une métaphore propre au football. L'enseigne d'équipements sportifs termine en forte baisse de près de 28% vendredi soir à Wall Street après la publication d'un second trimestre terne. Le chiffre d'affaires tout comme les profits n'ont pas suivi la cadence en raison de ventes décevantes de certains produits à forte marge. Foot Locker emporte dans sa chute les titres Nike et Adidas.