La Bourse de Paris repart enfin de l'avant ! Certes, ce n'est pas la hausse de l'année mais elle suffit à enrayer la séquence baissière observée depuis une bonne semaine. L'indice parisien a trouvé en la baisse de l'euro ou la hausse du dollar, tout dépend de la lecture qu'on souhaite avoir, de quoi se relever. Les dernières statistiques venues des Etats-Unis sont en effet ressorties de très bonne facture. Le PIB du second trimestre a été révisé en hausse et l'enquête ADP montre que le secteur de l'emploi privé a été dynamique au mois d'août.
STATS EN VRAC
La journée a été chargée en statistiques : la croissance de l'économie américaine au deuxième trimestre a été révisée en hausse à 3,0% en rythme annualisé, au plus haut en plus de deux ans, contre 2,6% en première estimation, selon la deuxième estimation du département du Commerce. Par ailleurs, le secteur privé aux Etats-Unis a créé 237.000 emplois en août, selon l'enquête mensuelle du cabinet ADP. C'est beaucoup plus qu'attendu, le consensus était logé à seuelemtn 185.000 emplois.
EFFET IMMÉDIAT
... sur le dollar. Le billet vert s'est renforcé après ces statistiques de très bonne facture. Les anticipations sur un resserrement monétaire et sur une nouvelle hausse des taux d'ici la fin de l'année sont ouvertes. L'euro/dollar est même brièvement repassé sous les 1,19 dollar en séance avant de se stabiliser sur les 1,1910 dollar. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans américain a progressé jusqu'à 2,15%.
NETTE BAISSE EN STOCK
Les stocks de pétrole brut ont reculé plus que prévu, de 5,4 millions de barils la semaine dernière pour ressortir à 457,8 millions de barils suite à l'arrivée de l'ouragan Harvey sur la côté texane. Les analystes tablaient de leur côté sur un repli de 1,7 million de barils.
LE TWEET DE TROP ?
Donald Trump remet de l'huile sur le feu dans le dossier sensible nord-coréen. Le président américain repousse les limites de la provocation par le truchement de son jouet favori : Twitter. Il a réagi au dernier tir de missile nord-coréen en affirmant que le dialogue n'était pas la réponse à apporter à la crise diplomatique entre les deux pays.
