Et si on parlait un peu de l'Inde? On n'en parle pas assez souvent. Alors qu’on parle largement de la Chine. Or 2017 va être une année exceptionnelle pour l’Inde.
Son indice boursier est en hausse de plus de 25% depuis le début d'année. Une performance spectaculaire. La plus forte hausse pour l'année de tous les principaux pays émergents. Le Brésil est en hausse de 20% environ, la Chine de 10%. Et cette hausse a connu une accélération cette semaine après la révision à la hausse par l'agence de notation Moody's de la note du pays, une première depuis plus de 15 ans.
Est-ce qu'on peut attribuer cet enthousiasme à la politique du Premier ministre indien ? Sans aucun doute. Modi est une star pour les investisseurs et les marchés. Il réforme. En profondeur. Et il ne faiblit pas dans sa détermination de maintenir une certaine rigueur financière et budgétaire. Dans un pays qui continue à bénéficier de la croissance de la population. Un pays dans lequel la croissance économique accélère l'émergence d'une classe moyenne qui elle-même alimente à son tour la croissance économique. L'Inde est dans un cercle vertueux.
Avec une croissance qui a tout de même fortement ralenti. Mais rappelez-vous le choc qu'a connu l'Inde il y a un an avec la démonétisation de plus de 85% des billets en circulation. Une mesure d'une brutalité stupéfiante. Modi a enchaîné dans la foulée avec la mise en place d'un système de TVA. De quoi provoquer un effondrement de la croissance. Or la croissance a baissé certes. Sur une base trimestrielle de 7% à 5.7% mais on devrait avoir une croissance annuelle en 2017 largement supérieure à 6%.
Ce qui veut dire que l'Inde a absorbé ces deux chocs majeurs et repart de l'avant. C'est sur ça que misent les investisseurs mais attention les bonnes nouvelles sont déjà largement dans les cours, les actions sont déjà extrêmement bien valorisées et une correction est toujours possible. Mais pour l'instant en Inde, tous les signaux sont au vert et c'est impressionnant.
6 jours après la prise de pouvoir par les militaires, le président Mugabe, 93 ans, 37 ans de pouvoir, a démissionné. Une page se tourne au Zimbabwe. On soupçonne la Chine d'avoir joué un rôle actif dans ce changement de pouvoir. Intéressant.
Il semble que les négociations sur le Brexit soient sorties de l'impasse depuis que Theresa May envisage d'améliorer son offre financière sur le deal financier de sortie. Selon le FT, l'Union Européenne et la Grande-Bretagne se donnent même 3 semaines pour se mettre d'accord sur ce "divorce bill" pour pouvoir passer à l'étape suivante des négociations. À suivre.
Le Président allemand Franz Walter Steinmeier a pris la main. Il a reçu tous les principaux partis pour leur demander de parvenir à un accord de coalition majoritaire. Il croit encore à la coalition Merkel-Libéraux-Écologistes et veut tout faire pour éviter de repasser par la case élections.
Les quelques séances de baisse des dernières semaines sur les indices boursiers américains n'ont été qu'une parenthèse. Hier les marchés ont repris le chemin habituel des nouveaux records de hausse. Les investisseurs américains vont pouvoir fêter Thanksgiving demain avec le sourire.
Pendant que Wall Street s'offrait un triple record à l'approche de la pause pour Thanksgiving, Tokyo poursuit sa progression dans le sillage de la tendance outre-atlantique avec un gain de près de 0,5%. Le pétrole rebondit fortement avec un Brent qui passe sur les 63 dollars et un WTI qui stationne aux portes des 58 dollars. Les cours de l'or noir restent soutenus par la perspective d'une prolongation de l'accord concernant une réduction de la production des pays membres de l'OPEP.
Le gouvernement continue à avancer doucement mais sûrement. Et il présente aujourd'hui un projet de loi qui vise à réformer l'accès à l'université et qui va instaurer, de fait, une sélection qui ne dit pas son nom. Encore un tabou qui tombe sans rencontrer de véritable opposition. On va enfin mettre fin au système grotesque et injuste de tirage au sort. 65% des jeunes de 16 à 24 ans sont d'ailleurs ouverts à l'idée d'une sélection (Le Figaro).
La Justice américaine n'en veut pas. Ce devait être le deal du siècle. Le projet de rachat de Time Warner par AT&T annoncé il y a un an est en grande difficulté. Un beau deal à 85 milliards de dollars qui saute ?
Les épargnants français ont enfin compris que le Livret A ne doit être utilisé que pour l'épargne de précaution. La décollecte pour le mois d'octobre a été significative, -1.58 milliard d'euros, après des retraits de 120 millions d'euros en septembre. Mais on reste tout de même sur une hausse de l'encours de 12 milliards d'euros pour 2017. Une aberration quand on sait qu'un contrat d'assurance-vie en fonds euros rapporte plus d'argent et est quasiment aussi liquide.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU