Une fois de plus, Theresa May est sous pression pour le Brexit. Pauvre Theresa May. On se demande vraiment comment elle va s’en sortir avec ce Brexit qu’elle ne soutenait même pas à titre personnel. Le Brexit, on finit par l’oublier tellement on ne comprend plus rien à ce qui se passe.
Entre ceux qui nous expliquent que finalement il n'y aura pas de Brexit, ceux qui parlent d'une période de transition tellement longue que le Brexit ressemblera plutôt à un statu quo et ceux qui au contraire voient toujours un hard Brexit, on ne sait pas à quelle sauce le Royaume-Uni sera mangé. Mais une chose est sûre et c'est la grande leçon de ce cafouillage monumental depuis plus d'un an, c'est la Grande-Bretagne et pas l'Union Européenne qui subira toutes les conséquences négatives.
Theresa May fait face à une nouvelle fronde au sein de son parti. Une fois de plus. Hier 62 membres de son parti ont publié une tribune pour demander un Brexit clean, un clean break, une rupture claire et nette sans atermoiement. Claire et nette et aussi rapide. Le groupe lui demande de durcir le ton vis-à-vis de l'Europe et d'arrêter de négocier en position de faiblesse et d'arrêter de faire des concessions.
Ils disent soutenir May, mais c'est un soutien empoisonné tant il est conditionné à des revendications qui rappellent les plus belles heures du hard Brexit. Ils veulent notamment que la Grande-Bretagne s'éloigne le plus rapidement possible des contraintes et réglementations européennes une fois le Brexit prononcé.
Est-ce qu'on sait mieux où on va sur le Brexit ? Non. On y voit encore moins clair qu'avant. Et c'est le reproche qui est fait à Theresa May. Son manque totale de vision. Et donc son manque total de direction. May a reçu les contestataires. Elle doit concilier des points de vue qui sont totalement opposés. Au sein même de son propre parti.
Elle devrait prononcer un discours la semaine prochaine et donner plus de détails sur son plan, si plan il y a. Et notamment éclairer les négociateurs européens sur sa vision des relations commerciales entre l'Union Européenne et la Grande-Bretagne avant que les négociations officielles sur le sujet commencent en mars. Ce qui est rassurant sur le Brexit, c'est que les dirigeants britanniques ont l'air d'aussi peu comprendre la situation que nous.
Airbus. L'action a atteint son plus haut historique en séance avec une clôture sur une hausse de plus de 2%. C'est un communiqué de la direction, optimiste sur la résolution d'une partie des problèmes de l'A320 neo et sur la chaîne d'approvisionnement de l'A350 qui a mis le feu aux poudres.
Wal-Mart. 10% de baisse. 30 milliards de dollars envolés en quelques heures.
Wal-Mart a publié des résultats décevants. Surtout sur l'e-commerce avec des chiffres nettement inférieurs au concurrent absolu Amazon. Wal-Mart est l'illustration de la difficulté à concurrencer Amazon. Malgré la force de frappe de Wal-Mart.
Ouf. On est rassurés. La France a tellement changé depuis quelques mois qu'on ne reconnaît plus rien. Heureusement, on garde certaines de nos bonnes vieilles habitudes. Selon Les Échos, les dépenses de l'assurance maladie pour les arrêts de travail ont dérapé de 8% en janvier et 5.2% sur l'année.
Ce n'est pas moi qui le dis. C'est la compagnie pétrolière BP. Selon BP la transition vers les énergies renouvelables et les véhicules électriques va s'accélérer, et à partir de 2035 la demande mondiale de pétrole va stagner. D'un autre côté, sur le pétrole, tous les prévisionnistes se sont toujours plantés...Surtout dans les prévisions à 20 ans...
Wall Street a clôturé en baisse hier soir, affaibli par les incertitudes qui planent sur l'impact de la remontée de l'inflation et des taux d'intérêt. Le T-note, l'indice du taux des emprunts d'État américains à 10 ans, reprend 0,8 % et a touché les 2,90 %. On attend aujourd'hui les 'minutes' de la Fed sur la dernière réunion de politique monétaire du mois de janvier et on craint des signes d'un durcissement plus fort que prévu. Le Nasdaq a perdu 0,07 % et le Dow Jones a lâché 1 %, pénalisé également par la chute de Wal-mart.
Ce matin le CAC 40 a ouvert en légère baisse (-0.37%) tandis que l'euro continue à consolider par rapport au dollar à 1,232 usd (-0,16%) tout comme le baril de Brent qui repasse sous les 65 usd (-0,5%)
Wauquiez assume la totalité de ses propos (compliqué de renier ce qui a été enregistré non ?); Stéphane Richard est reconduit à la tête d'Orange; Le Pen publie le premier tome de ses mémoires cette semaine (no comment); Grève à Air France (ça faisait longtemps...), Les syndicats demandent 6% de hausse de salaires; En juin il y aura un autre Mondial, le mondial du saucisson, en Ardèche; Pas de billet pour PSG- Real Madrid à moins de 350 euros (Le Parisien); Très drôle : certains sites se demandent qui héritera si Laeticia Hallyday décède, celle-là, on ne l'attendait pas...
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU