Une fois de plus les prévisions ont été battues en brèche. Même si nous ne disposons pas des résultats définitifs, on sait déjà que les deux grands gagnants de ces élections sont les partis populistes et anti européens.
D'un côté, le mouvement 5 étoiles, de l'autre la Ligue. Berlusconi n'a pas réussi son pari d'avoir le meilleur score au sein d'une coalition pressentie de droite et d'extrême droite. Dès lors tous les scénarios sont sur la table. D'une alliance de droite mais avec le leader de la Ligue aux commandes, jusqu'à une alliance des partis populistes. Dans tous les cas de figure, on va avoir des semaines ou des mois de négociation et des difficultés pour avoir une majorité à l'assemblée.
Et pourtant l'euro n'a pas bronché. Ce n'est plus vraiment une surprise. Les investisseurs ne veulent plus réagir à chaud aux résultats des élections. Comme on le répète souvent, cela leur a coûté une fortune au lendemain du referendum sur le Brexit et de l'élection de Trump.
Wait and see. Personne ne veut faire de pronostics et parier sur l'avenir. La perspective d'avoir pendant quelques mois un gouvernement technique qui va gérer l'Italie peut même à court terme paraître être une nouvelle plutôt rassurante. Mais ne nous trompons pas : les résultats de ces élections sont une mauvaise nouvelle. Une mauvaise nouvelle pour l'Europe notamment.
Est-ce que cela peut freiner la reprise en Italie ? L'économie italienne va un peu mieux. Elle commençait à retrouver des niveaux de croissance de 1.5%. Certes, très en retard par rapport au reste de l'Europe et aux meilleurs élèves. Mais tout cela allait dans la bonne direction. Pas assez vite certes avec un taux de chômage encore très élevé et une dette encore égale à 130% de son PIB. Pas assez vite au goût des électeurs qui ont puni les principaux partis pour la gestion de la crise et de la sortie de crise.
Oui, l'incertitude politique ou une alliance de partis populistes pourrait freiner la reprise en Italie. Elle pourrait aussi freiner les ardeurs d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron pour construire une Europe plus unie. Même si les marchés ne réagissent pas pour l'instant, ces élections ne sont pas un non-événement. C'est un tournant en Italie. Et un problème pour l'Europe.
Comme c'était largement anticipé, les électeurs du parti SPD de centre gauche ont voté pour l'accord de gouvernement avec Angela Merkel. Rappelons que cet accord est largement favorable au SPD. La voie est donc libre pour un 4ème mandat d'Angela Merkel, 4ème et dernier puisqu'Angela Merkel a déjà commencé à organiser sa succession au sein de son parti.
a bien commencé. Trump a été clair. Ses mesures protectionnistes ne sont pas une simple menace. Elles sont le début d'une longue série de mesures. Il a tweeté sur le fait qu'une guerre commerciale pouvait être une bonne chose et sur le fait que si l'Europe ou un autre pays ripostait à ses droits de douane sur l'aluminium et l'acier, il prendrait à son tour des mesures encore plus drastiques. L'escalade ne lui fait pas peur.
Axa serait en négociations avancées selon Bloomberg pour racheter la compagnie XL Group, cotée à New-York et valorisée 11 milliards de dollars, spécialisée dans l'assurance des entreprises et la réassurance (j'aurais peut être dû le mettre dans "on s'en fout?"...)
Clôture en ordre dispersé à Wall Street. Si le Dow Jones termine en légère baisse de 0,29%, le Nasdaq a rebondi en clôture de plus de 1% après trois séances difficiles dans le sillage des récentes déclarations de Donald Trump.
La situation politique en Europe va concentrer les attentions des marchés. Dans ce contexte, l'euro a perdu du terrain, de retour sous les 1,23 dollar après avoir inscrit un pic à 1,2365 dollar en fin de semaine. Le yen, valeur refuge par excellence, retrouve les faveurs des investisseurs avec un plus haut de 16 mois inscrit face au dollar. L'or également tire son épingle du jeu, en hausse de 0,6% à 1325,90 dollars l'once.
L'émission était exceptionnelle avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Alexandre Baradez, chef de la stratégie de marché, IG; Alain Pitous, Directeur Général, Talence Gestion; Régis Bégué , Stratégiste chez Lazard Frères Gestion; Jérome Fauvel, Responsable Small Caps de La Française, Christopher Dembik, responsable de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank et Aïcha Hmissi. On a rejoué la semaine et on vous a donné quelques conseils. De l'éco, de la finance et du fun. Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici .
Dans son dernier discours très attendu sur le Brexit, Theresa May a changé de ton. Elle a donné sa vision sur Brexit. Une version beaucoup plus forte qu'auparavant. Elle a reconnu que la Grande-Bretagne était dans une situation délicate, implicitement reconnu qu'elle n'était pas dans une position de force et qu'elle devrait donc faire des concessions. Un rappel à la réalité dirigé notamment vers le camp hard de son parti.
Selon un enregistrement audio diffusé par CNN et repris par Les Échos voici ce que Trump aurait dit sur la fin de la limitation des mandats présidentiels en Chine; "Il est maintenant président à vie, il est formidable" "Et vous voyez il a été capable de le faire. Je pense que c'est super. Peut être que nous devrions tenter le coup, un de ces jours". Ce gars n'a vraiment aucun filtre.
Le palmarès des Oscars: Meilleur film : La Forme de l'Eau de Guillermo del Toro; Meilleur réalisateur : Guillermo del Toro pour La Forme de l'Eau; Meilleur acteur : Gary Oldman dans Les Heures Sombres; Meilleure actrice : Frances McDormand dans Three Billboards; Le boycott de TF1 par Canal + a plombé les audiences du week-end de TF1; On ne parle plus du bitcoin mais il est remonté à 11500 dollars;
Les retraités sont mécontents de la hausse de la CSG sans contrepartie pour eux, comme ils ne manifestent pas, on s'en fout ?; Jeudi c'est la Journée de l'Audition, demandez à vos collègues de bureau de parler moins fort et de faire moins de bruit; Il y a encore et toujours Joséphine ange gardien le lundi sur TF1.