America First n’est plus seulement le slogan de Trump , c’est également le mot d’ordre des investisseurs avant l’été. Les investisseurs internationaux se replient sur les États-Unis. C’est un des grands revirements de l’année en matière d’investissement.
Il y a quelques mois, tous les grands gérants internationaux pariaient sur un scénario : un essoufflement de la croissance américaine et donc des profits des entreprises américaines, avec un relais pris par les pays émergents et pris par l’Europe. L’Europe en retard de croissance qui devait faire son rattrapage.
Les investisseurs s’étaient donc allégés de leurs actions américaines pour favoriser les actions émergentes et surtout les actions européennes. Un mouvement qui avait en partie alimenté la hausse de l’euro. En 2017 par exemple, pour un dollar investi dans des fonds américains, 4 dollars étaient investis dans des fonds internationaux.
Non. Rien. Les États-Unis ne s’essoufflent toujours pas. La croissance reste encore très solide. Le chômage est au plus bas. Quant aux résultats des entreprises américaines, ils n’en finissent pas de progresser grâce notamment aux cadeaux faits par Trump.
À l’inverse, en dehors des États-Unis, c’est un peu la tourmente. Beaucoup de pays émergents sont sous pression. Quant à l’Europe, son économie semble déjà ralentir et n’a jamais pris le relais de la croissance américaine et l’incertitude politique due à l’Italie et peut-être bientôt à l’Espagne va avoir des conséquences sur l’économie mais peut être aussi sur les profits des entreprises. Le pari du consensus n’a donc pas fonctionné.
On sent déjà ce revirement des investisseurs. Avec la baisse de la monnaie européenne mais aussi des monnaies émergentes bien sûr. Mais aussi avec les chiffres d’investissement dans les fonds. En avril, les investissements dans les fonds internationaux ont chuté à 8 milliards de dollars seulement, leur plus bas niveau depuis 2016. En mai les investisseurs ont acheté seulement pour 3.6 milliards de dollars de fonds internationaux alors qu’ils ont investi plus de 4 milliards dans des fonds américains. Retour donc à la case États-Unis. La grande déconnexion entre les États-Unis et l’Europe, qu’on attendait tous, n’a donc pas eu lieu.
entre le président italien et les partis populistes continue. C'est l'économiste Carlo Cottarelli qui devrait prendre la tête d'un gouvernement "technique" jusqu'à la tenue d'élections anticipées en septembre. Avec pour objectif le vote du budget et une éventuelle modification de la loi électorale. Les partis populistes crient au scandale...et progressent dans les sondages. La sanction des marchés: chute de la bourse italienne de plus de 2%, hausse des taux italiens et baisse de l'euro vers 1.16.
Serge Dassault. 93 ans. Comme son père ou presque (94 ans).
Aura lieu. N'aura pas lieu. Aura lieu. N'aura pas lieu. Aujourd'hui c'est plutôt "aura lieu" Les préparatifs continuent. Pas de nouveau tweet incendiaire de Trump. Et le Président sud-coréen veut même y participer.
Voodoo. Français. Spécialiste du jeu vidéo sur smartphone.
Goldman Sachs va investir 200 millions de dollars. Congratulations.
La Cour des Comptes a révisé à la hausse de 1 milliard à 1.9 milliard le coût des fraudes à la Sécurité Sociale pour les frais de santé.
La consommation de tabac baisse en France et, pour la première fois depuis 2000, chez les plus défavorisés; Le 15 juin je serai au Salon de la Pâtisserie; C'est la pièce "Adieu Monsieur Haffman" qui a remporté le plus de prix aux Molière, je ne l'ai pas vue; Le spin off "Solo" fait un mauvais démarrage; Mamoudou Gassama héros national; La Tour Eiffel a été frappée par la foudre hier soir, aucun dégât; Le Point attaqué et sous pression après sa couverture sur "Erdogan le dictateur"; La baisse de la TVA sur la restauration n'a pas bénéficié aux clients mais elle a coûté plus de 3 milliards d'euros; Ivan Duque, candidat de la droite dure soutenu par l'ancien président Uribe est largement en tête du premier tour de la présidentielle colombienne.