On ne sait plus qui est l'ennemi favori de Trump. La Chine, la Russie ou encore l'Allemagne... Hier c'était l'Allemagne qui était à la fête.
Le sommet de l'Otan devait être glacial et on n'a pas été déçu. Trump a fait le show qu'on attendait. Avec une cible dans la ligne de mire : l'Allemagne et Merkel. Pour Trump, l'Allemagne est prisonnière de la Russie puisqu'elle dépend du gaz russe pour son énergie. Et il ne comprend pas comment on peut à la fois dépendre de la Russie à ce point et chercher à s'en protéger par le biais de l'OTAN. L'Allemagne est donc en haut du podium de ses ennemis du jour, juste devant la Chine.
Depuis quelques mois, il a fait de l'Allemagne une de ses cibles privilégiées. Tant sur le plan commercial, que sur le plan politique. Au-delà des reproches qu'il exprime, on se demande si son but n'est pas de profiter de la faiblesse actuelle d'Angela Merkel pour tenter de la déstabiliser encore plus. Et de favoriser ainsi un éclatement politique de fait de l'Europe. Une Europe qui serait dès lors encore plus affaiblie... Machiavélique...
"A-t-il raison ?". Si la Russie ne représente en réalité que moins de 10% des importations énergétiques allemandes, Trump has a point : l'Allemagne est en excédent budgétaire et pourrait largement se permettre plus de dépenses militaires… mais dire que la dépense militaire est un effort trop lourd pour les US est une grosse ficelle. En assurant à son industrie de l'armement un volume de commandes gigantesque, les US ont construit un secteur industriel champion mondial.
Les États-Unis détiennent 34% du marché mondial de l'armement et ce secteur, qui dégage un excédent commercial de plus de 80Mds$, est le premier exportateur US. Carrément mieux que l'automobile.
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À la fin du mois de mars 2018, la dette mondiale était en hausse de 25,000 milliards de dollars en un an ! La dette détenue par les ménages, les entreprises, les institutions financières et les États a encore explosé. On atteint le chiffre astronomique de 247.200 milliards de dollars. 318% du PIB mondial. Cette hausse tombe mal, à une période où les banques centrales réduisent leurs injections de liquidités et montent leurs taux d'intérêt. Une vraie bombe à retardement.
Hier sur les marchés, c'était le fait marquant. Les métaux et les actions des groupes miniers ont chuté. En cause les nouveaux droits de douane prévus par les États-Unis sur 200 milliards de dollars d'exportations chinoises. La Chine est le premier consommateur de tous les métaux. Si son économie ralentit du fait des sanctions américaines, la demande de métaux chutera automatiquement.
L'indice boursier des banques européennes est en territoire bear.
Avec une baisse de 22% depuis le niveau le plus haut de janvier.
En cause, les perspectives de resserrement de la politique de crédit de la BCE mais également la faiblesse compétitive des banques européennes par rapport à la puissance écrasante des banques américaines.
Une nouvelle vague de consolidation est nécessaire si les banques européennes veulent rester dans la course.
Rapport du Boston Consulting Group.
Sur les entreprises qui ont le plus créé de valeur entre 2013 et 2017.
Pas de surprise.
Ce sont les valeurs technologiques qui remportent la mise.
9 places sur les 10 premières avec les usual suspects comme Amazon, Facebook ou encore Tencent.
Le monde appartient aux GAFA/ FANGS et aux BATs.
Le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis fait la pluie et le beau temps sur les marchés. Mercredi, le temps était orageux à la Bourse de New York avec un Dow Jones qui a fini en baisse 0,86% à 24.705,99 points, le S&P 500 a cédé 0,70%, à 2.774,35 points tandis que le Nasdaq a redonné 0,55% à 7716,61 points. En revanche, le rebond matinal était de mise sur les places asiatiques, la Bourse de Tokyo a fini en hausse de 1,17% jeudi, soutenue par le renchérissement du dollar face au yen.
Le baril de Brent tente de se reprendre après sa forte baisse de la veille. Il a chuté de 7%, accusant sa plus forte baisse depuis février 2016. Le début des négociations à Paris est teinté de vert mais ce rebond semble précaire, alors que les tensions commerciales sont toujours aussi vives. Les investisseurs font le pari que les deux parties arriveront à s'entendre avant le 30 août, date butoir avant que Washington ne mette sa menace à exécution sur 200 milliards de produits chinois importés.
3500.
C'est le nombre de "banquiers" de la City que Paris s'attend à récupérer.
Édouard Philippe a présenté hier des mesures pour les encourager à venir en France.
On ne peut pas vraiment encore parler d'exode.
Loin de là.
Le ketchup Heinz fabriqué au Canada est surtaxé de 10% par Trump : un coup dur; Part de la richesse détenue par les 10% des foyers les plus riches : 79% aux US, 60% en Allemagne, 51% en France; Challenges dresse la liste des "villes qui font rêver": New York, Chicago, Buenos Aires, Panama etc etc; Les Bleus rencontreront donc la Croatie dimanche à 17h : record à battre, les 19 millions de téléspectateurs de la demi-finale; une Alsacienne d'une vingtaine d'années est la plus jeune gagnante du jackpot de l'EuroMillions, 36 millions d'euros; Prison avec sursis et mise à l'épreuve requise contre Jean-Vincent Placé pour sa cuite monumentale;
La consommation de rillettes, de saucissons et de pâtés a chuté de 7% en 2017: la situation est encore plus préoccupante pour les andouillettes et les andouilles.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU