Il y a plus de dix ans maintenant, Nicolas Sarkozy promettait une France de propriétaires. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les taux bas sont passés par là. Divisés par 4 en 10 ans. Et dans ce contexte, acheter sa résidence principale se présente comme une évidence. Avoir « son propre toit » et ne pas « jeter l’argent par les fenêtres dans un loyer » sont les principaux arguments pour se lancer dans la pierre, toujours considérée comme une valeur refuge. Mais à quel prix ?
L’immobilier a toujours été une source intarissable de rentrées fiscales pour l’Etat. Sur l’année passée, il a empoché 32,5 milliards d’euros contre 28,4 milliards l’année précédente, selon le rapport 2017 de la Commission des comptes du logement paru le mois dernier. 32,5 milliards d’euros mais nets des versements d’aides aux logements et autres subventions. En brut, elles se montent à… 74,4 milliards d’euros, soit une progression d’un peu plus de 5%. Les taux bas ont accéléré les projets d’acquisition de biens immobiliers, notamment dans le neuf où les programmes poussent comme des champignons. Et plus de transactions, signifie plus de droits de mutation, improprement et injustement appelés « frais de notaire ». Injustement, puisque qu’il s’agit essentiellement d'impôts, de taxes qui reviennent à l’Etat et aux collectivités locales pour 6% du prix. Le notaire est juste chargé de les recouvrer pour le compte de l'Etat.
Mais ce n’est que le début de la belle histoire avec votre bien immobilier. Acheter sa résidence principale ne se résume pas à financer le bien en lui-même. De nombreux frais annexes viennent en supplément. Et malheureusement pour vos finances, ils ne sont pas en option. Et une fois le bien acquis, il ne faut pas mettre de côté les charges de copropriété, la taxe foncière etc. C’est autant de dépenses qui ne faisaient pas partie de votre vocabulaire quand vous étiez locataire...Et la note grimpe encore plus si vous décidez de mettre votre bien en location mais aussi à la revente si plus-value il y a.
Emmanuel Macron a une vision particulièrement anglo-saxonne sur la question. Il oppose un immobilier jugé improductif à un investissement financier, qui est lui productif car pourvoyeur d’emploi et de croissance économique. Et la transformation de l’ISF en IFI en est le parfait exemple. En 2018, cet impôt devrait rapporter plus d'un milliard d'euros, selon Les Echos. Un immeuble, si on décortique bien le mot, n’est pas meuble. Il n’est pas délocalisable contrairement à des valeurs mobilières. Et avec notre cadastre, réputé comme le meilleur au monde, il est aisé de débusquer la moindre trace d’un bien immobilier. Et de le taxer. Le décor est bien planté sur la vision de l’exécutif sur la pierre.
Nouvel épisode dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Les deux pays appliquent ce jeudi de nouveaux droits de douane réciproques sur des centaines de produits supplémentaires. Ils interviennent en plein milieu de deux jours de pourparlers à Washington entre délégations de niveau intermédiaire. Pékin va aussi saisir l'Organisation mondiale du commerce. La tension reste donc à son comble.
La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé. Le Dow Jones termine en baisse de 0,34% à 25.733,60 points, le S&P 500 cède symboliquement 0,04% à 2.861,82 points tandis que le Nasdaq Composite point en hausse de 0,38% à 7.889,10 points. Les opérateurs redoutent l’impact des frasques judiciaires de Donald Trump sur l'issue des élections de mi-mandat. A noter que le S&P 500 vient d'inscrire sa plus longue séquence haussière de son histoire. Les cours du pétrole ont accéléré leurs gains après l'annonce d'une baisse surprise des stocks hebdomadaires de brut américains. Ils se sont contractés de 5,8 millions de barils par rapport à la semaine passée contre une baisse de 1,6 million attendue par le consensus. Le WTI a clôturé en hausse de près de 3% à proximité des 68 dollars et le Brent s'est apprécié de 2,9% en direction des 75 dollars. La Bourse de Paris démarre sur une note hésitante, toujours dans l’expectative de nouveaux développements sur le dossier commercial entre la Chine et les États-Unis. Les yeux seront également rivés sur le symposium économique de Jackson Hole, qui réunit les grands banquiers centraux de la planète.
L’Arabie Saoudite dément toute annulation du projet d’introduction en Bourse de Saudi Aramco. Et c’est Reuters, citant plusieurs sources qui avait mis le feu aux poudres, la veille. Selon l'agence, le pays aurait renoncé à l’entrée en Bourse du siècle de son joyau et ce, après plusieurs reports. Aramco se concentrerait désormais sur l'acquisition d'une part stratégique dans le spécialiste de la pétrochimie SABIC.
Quand un pneu est soumis à une pression trop importante, il éclate. Continental en Bourse, c’est la même chose .Le deuxième équipementier automobile allemand a revu en baisse hier, ses objectifs de ventes, de résultat et de free cash-flow pour 2018. Il s’agit du deuxième avertissement lancé par le groupe en l’espace de quatre mois. En Bourse, le titre a été sanctionné par une chute de plus de 13% et accuse une perte de près de 30% depuis le début de l’année.
Les Français sont 54% à juger l'action d’Emmanuel Macron décevante, selon un sondage Elabe ; Un couple indonésien nomme son enfant « Jeux Asiatiques » ; Les rappeurs Booba et Kaaris remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire ; La ministre auprès du ministre de l'Intérieur (oui, oui), Jacqueline Gourault reste inconnue pour 85% des Français ; Françoise Nyssen à nouveau épinglée pour des travaux illégaux dans les locaux parisiens de la maison d'édition Actes Sud; Trump affirme avoir été mis au courant des paiements à Daniels et McDougal tardivement.
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