Il a frappé fort. Très fort. Pour une fois ses mesures ont été claires, lisibles et elles auront un vrai impact direct et immédiat sur le pouvoir d'achat des classes moyennes. On pourrait même dire que Macron a fait...du Trump : simple et efficace.
Ce sont de vrais cadeaux. Les gilets jaunes ont obtenu en quelques semaines plus que tous les syndicats en plusieurs années: augmentation du SMIC de 100€ (bruts, et en fait un peu moins, 80€ car 20€ étaient déjà prévus, mais ne chipotons pas), annulation de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2000 €, rétablissement (enfin) des heures supplémentaires défiscalisées, prime de fin d'année exonérée d'impôts et de charges sociales.
Tout ceci va coûter plus de 10 milliards € à l’État. Et l’État c'est nous...
En première ligne les entreprises. Elles vont probablement voir la baisse de l'impôt sur les sociétés décalée d'au moins d'un an et une partie de la transformation du CICE en suppression de charges sociales reportée.
En deuxième ligne les plus hauts revenus. Même si l'ISF n'est pas rétabli, il va falloir s'attendre dans les mois qui viennent à une taxation supplémentaire, sous forme ou une autre, des hauts salaires. Et on laisse donc un peu le déficit glisser au-dessus des 3%...
On a donc tout fait à l'envers.
Normalement, on fait d'abord des réductions des dépenses publiques avec des réformes structurelles profondes (cf l'Agenda 2010 de Schröder en Allemagne) et on utilise ensuite les surplus dégagés pour améliorer le pouvoir d'achat en baissant substantiellement les impôts. On fait le contraire.
Espérons seulement que le gouvernement a prévu d'accélérer aussi la mise en place des réformes et la réduction des dépenses publiques: c'est peu probable car il n'a plus de marge de manœuvre maintenant que l'état de grâce de Macron est bien terminé.
pour satisfaire les gilets jaunes ?
Cela devrait suffire.
Mais certains ont pris le goût du pouvoir par la rue et le goût de l'hyper médiatisation d'un mouvement qui ne compte finalement que quelques dizaines de milliers de personnes et qui, finalement, n'aurait pas eu autant de retentissement sans...les casseurs.
En faisant un raccourci provocateur, on peut finalement dire que quelques centaines de casseurs ont été plus "efficaces" que tous les syndicats réunis. Une aberration...
Tous les commentateurs s'accordent à dire que nous vivons un tournant dans le quinquennat. Comme en 1983. Mitterrand était passé de la relance à l'austérité. Macron passe de Jupiter au Père Noël, de l'arrogance à l'empathie, du président des riches au président des classes moyennes...
Encore un pays où règne le grand n'importe quoi.
Theresa May a préféré ne pas aller au casse-pipe.
Elle a annulé le vote qui devait avoir lieu aujourd'hui au Parlement car elle le savait perdu d'avance.
Ce vote est reporté sine die.
Elle va rencontrer à nouveau les dirigeants européens pour obtenir de nouvelles concessions, que l'Europe ne voudra pas lui accorder.
Trois scénarios:
- un no deal Brexit en mars 2019. Une sortie sans aucun accord et donc le chaos total avec une récession immédiate pour la Grande-Bretagne
- des élections anticipées
- un nouveau referendum.
Le problème c'est que le temps presse.
En mars 2019, la Grande-Bretagne est out de l'Union Européenne.
C'est le chaos.
La justice chinoise a interdit la vente de la plupart des iPhone en Chine (!!!).
Raison invoquée: une plainte de Qualcomm, un fabricant américain de puces, qui accuse Apple d'enfreindre ses brevets...
Une belle opportunité pour les Chinois de tirer sur un symbole américain.
Le cours d'Apple a glissé avant de terminer dans le vert à la clôture. Même pas peur.
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Le CAC a rechuté hier de près de 1,5 % à 4742 points, dans le sillage de la baisse de Wall Street vendredi soir. La place américaine a été pénalisée par de nouveaux doutes sur le front du commerce ainsi que par la persistance de la crainte d'une récession de l'économie américaine à plus ou moins court terme.
Mais alors que le Dow Jones et le Nasdaq ont commencé la journée d'hier avec des pertes importantes, les indices ont rebondi dans le sillage des valeurs technologiques. Le Nasdaq a finalement clôturé en hausse de 0,74 % et le Dow Jones a gagné 0,14 %.
Ce matin la Bourse de Tokyo a perdu 0,34 %, pénalisée par les valeurs bancaires et automobiles.
Le CAC 40 tente lui un rebond et ouvre en hausse de 0,8 % à 4780 points.
Le pétrole est reparti à la baisse à cause des doutes sur l'accord signé par l'OPEP et ses partenaires et des craintes sur le recul de la demande à cause des tensions commerciales. Le Brent est retombé à 60 dollars et le WTI à 51 dollars.
L'once d'or reste stable à 1247,5 dollars l'once et l'euro souffre des craintes sur le Brexit. La monnaie unique est retombée sous les 1,14 dollar à 1,137.
La moitié des radars sont hors service depuis le début des gilets jaunes; Le secteur du jouet va connaître sa plus mauvaise année depuis 2012, à cause des gilets jaunes; Une société de gestion 100% monnaies virtuelles a été approuvée par l'AMF, Napoleon AM; Le pacte de Marrakech, objet de tous les fantasmes, a été adopté par 150 États; Ed Sheeran jouera un stormtrooper dans le prochain Star Wars; Le procès de Carlos Ghosn n'aura lieu que dans un an; Chez Monoprix, les poules pondeuses de luxe seront mises à la retraite plus tôt et hébergées dans un refuge jusqu'à leur mort naturelle (Le Figaro, j'ai appris qu'une poule est très fertile entre 3 et 18 mois et a une espérance de vie de 6 à 10 ans);
La fille de l'homme le plus riche d'Inde se marie, Isha Ambani : il y aura Beyonce, Hillary Clinton et d'autres guests, coût estimé: 100 millions $, mieux que Carlos Ghosn.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU