La situation est inédite.
Jamais un shutdown n'a duré aussi longtemps.
Et Trump n'a pas l'air décidé à céder sur The Wall avec le Mexique.
Les démocrates non plus.
Et l'inquiétude commence à se faire sentir.
L'économie américaine pourrait en pâtir alors même qu'un ralentissement était déjà dans les cartes.
Il y avait déjà la guerre commerciale avec la Chine.
Il y avait aussi la baisse de la Bourse.
Il y a une nouvelle raison de s'inquiéter pour l'économie américaine: le blocage entre Trump et la Chambre des Représentants.
Ces blocages ont eu peu d'impact sur l'économie dans le passé, mais ils n'ont jamais duré aussi longtemps.
Bientôt un mois plein.
Immédiat : l'impact de la baisse de l'emploi avec plus de 800,000 fonctionnaires qui ne travaillent pas. Selon le FT on parle déjà d'un impact de 0.3% sur la croissance.
Et 0.08% chaque semaine de shutdown supplémentaire.
Court terme: les chiffres du chômage seront plus élevés puisque ces employés seront considérés comme étant, temporairement certes, au chômage.
Les effets collatéraux : la baisse de la consommation, la baisse de l'emploi chez les fournisseurs privés de l’État, le ralentissement de l'activité de certaines entreprises du fait de l'allongement des process d'autorisation gouvernementale ou encore la baisse de confiance des ménages et des chefs d'entreprise.
Cela fait des semaines qu'on entend parler de récession aux États-Unis.
Ce qui était totalement absurde compte tenu du fait que l'économie américaine continuait à croître de plus de 2.5% en 2019.
Ralentissement oui, récession non.
Mais, pour le patron de la banque JP Morgan, Jamie Dimon, ce scénario n'est plus aussi absurde.
Il anticipe une croissance trimestrielle nulle si le shutdown continue.
Au fur et à mesure que le Grand Débat National va se propager, attendez-vous à ce que le thème de la fiscalité soit de plus en plus présent.
Avec une spécificité très française : l'idée n'est pas de réclamer une baisse d'impôts pour soi mais de s'assurer que ceux qui gagnent plus que soient lourdement pénalisés.
On va donc voir exploser les demandes de rétablissement de l'ISF bien sûr, mais aussi d'alourdissement des droits de succession ou de l'impôt sur le revenu pour les "aisés".
Et Macron, qui vient d'ouvrir cette boîte de Pandore, ne pourra pas y résister pour prouver qu'il n'est plus le Président des riches ni même le Président des aisés.
pour les banques américaines.
Certains prédisaient une chute de revenus et une remise en question de leur business model.
Mais hier Godlman Sachs et Bank of America ont annoncé leurs résultats trimestriels.
Et ils sont excellents.
Toutes les activités ont vu leurs profits progresser.
Conséquence: jusqu'à 8% de hausse sur BofA et 9% pour Goldman.
Alors que Theresa May a vu son plan Brexit très largement rejeté par le Parlement, le même Parlement lui a renouvelé sa confiance...
Allez comprendre...
Elle va donc essayer de présenter un nouveau plan Brexit.
Peu de chances que cela aboutisse.
À quand un nouveau referendum ?
Les commerçants.
Avec des panneaux "À vendre".
Pour témoigner de l'état catastrophique de leur situation financière.
Ils réclament un retour à l'ordre.
Et la fin du tournoi jaune des Samedis.
La pierre, considérée comme une valeur-refuge, profite des déconvenues de la Bourse et des faibles rendements des autres placements financiers.
Les investisseurs locatifs, notamment, sont de plus en plus présents sur le marché immobilier. Ils sont à l’origine de plus d’une vente sur cinq en 2018, selon les réseaux Laforêt et Century 21.
Un niveau historiquement haut dans l’ancien.
Malgré l'IFI, la hausse de la CSG, les revenus fonciers exclus du dispositif de prélèvement forfaitaire unique, les Français restent très attachés à la pierre.
Reste qu'il faut bien choisir son placement : Quelles solutions pour investir en immobilier en 2019 ?
La place financière européenne a repris doucement des couleurs hier exceptée Londres qui passe toute la séance dans le rouge freinée par les incertitudes suite au vote du Brexit.
L’Euro Stoxx 50 a gagné 0.30 % soutenu par le CAC 40 qui clôture à 4810.60 points (+0.59%), le DAX ,en Allemagne (+0.39 %) et l’IBEX 35, en Espagne (+0.71%). Seul le Footsie, au Royaume-Uni, a achevé la séance dans le rouge concluant à 6862.68 points soit une baisse de 0.47 %
À partir de 15h30, les investisseurs ont pu compter sur les résultats du secteur bancaire américain supérieurs aux attentes. Goldman Sachs a affiché la plus forte hausse de l'indice Dow Jones qui est monté à 242017 points (+0.59%). Le Nasdaq lui n'a pris "que" 0.15%.
L’indice français ouvre ce matin dans le rouge repassant sous la barre des 4780 points (-0.70 %) marquant le pas après deux séances de hausse et gardant les yeux tournés vers le Royaume-Uni et le Brexit.
Le Brent continue sa hausse passant de 60.72 $ à 60.95 $ (+0.38 %). L’Or grapille 0.20 % à 1290.10 $ et l’eurodollar stagne encore à 1.139
ON S'EN FOUT?
Carrefour veut des caméras dans les abattoirs de ses fournisseurs; La Banque Santander a finalement abandonné l'idée d'embaucher l'ex-patron de la banque d'investissement d'UBS, le "transfert" prévu de 50 millions d'euros avait provoqué un tollé général; 1.2 million de femmes ont subi une injure sexiste selon le Haut Conseil à l’Égalité, le podium "salope": 27%, "pute":21%, "connasse": 16%; L'ex future président Julie Gayet déclare: "Sur le glyphosate, il faut dire stop"; Sabatier a fait pleurer Hanouna dans sa nouvelle émission sur C8; 650 millions de personnes dans le monde sont obèses; Sur les 10 plus grands ports mondiaux, 7 sont en Chine (Challenges).
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU