Tous les yeux étaient tournés ce week-end vers l’Europe, avec un événement qui va peut-être marquer un tournant économique pour le vieux continent : Les constructeurs automobiles Renault et Fiat Chrysler ont annoncé qu’ils étudiaient un projet de fusion.
La fusion des constructeurs français et italien créerait le numéro un mondial de l’automobile. Le nouvel ensemble Renault-Fiat produirait une quinzaine de millions de véhicules par an quand les premiers groupes mondiaux tournent autour d’une dizaine de millions d'unités.
Jean-Dominique Senard, le président de Renault a présenté le projet de fusion à Bruno Le Maire vendredi. Bercy et l’État français sont, naturellement, favorables à un tel deal.
On se rappelle qu’en février dernier, la commission européenne avait bloqué le projet de rachat d’Alstom par Siemens pour des problèmes de concurrence. Un projet pourtant vital pour que l’industrie ferroviaire européenne reste concurrentielle au niveau mondial.
Espérons que cette fois-ci Bruxelles ne s’opposera pas à ce projet qui permettrait de donner naissance à un acteur européen puissant, mieux armé pour affronter les défis de la voiture électrique ou autonome.
Espérons que c’est un premier pas vers le développement de champions européens armés pour affronter la concurrence mondiale dans tous les secteurs clés de l’économie, de l’industrie à la finance en passant par la technologie.
Que dire des élections européennes ?
En France : une participation très élevée : près de 10 points de plus que la dernière élection.
Le Rassemblement National a devancé le parti de la majorité, sans véritable surprise et sans cataclysme (un parti extrémiste eurosceptique arrive en tête des élections européennes en France, et ça n’émeut plus personne...).
Les Verts créent la surprise et prennent la troisième place.
Grosse désillusion pour les Républicains, et aussi la France insoumise (et ça c’est une bonne nouvelle).
Le PS, lui, est soulagé : il a dépassé les 3% pour rembourser sa campagne. Ouf.
En Allemagne, les conservateurs (parti d’Angela Merkel) arrivent premier mais avec un score historiquement bas. Les partis conservateurs gagnent également en Croatie, en Finlande, en Grèce, en Lettonie, en Lituanie et en Irlande. Les sociaux démocrates sont en tête en Espagne, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, au Portugal, en Slovaquie, en Roumanie ou à Malte.
Les libéraux (14.25%, dont fait partie LREM) obtiennent le plus de sièges en Estonie, au Luxembourg, et en République Tchèque.
Les partis nationalistes et souverainistes arrivent en tête en Italie, en Hongrie, en Belgique et en Pologne. Ils détiennent ensemble 22% des sièges, mais forment 3 groupes divisés.
S’ils ne gagnent nulle part, les verts (9.3%) font plusieurs percées comme en France, en Allemagne, en Belgique ou encore en Suède.
Les deux groupes traditionnels, les conservateurs de droite (23.8%) et les sociaux-démocrates de gauche (20%) conservent le plus de sièges au Parlement européen, mais ils ne représentent plus la majorité. Une défaite qu’ils doivent en grande partie au score en France des Républicains et du PS.
Au final, on se retrouve donc avec une Europe très divisée, sans groupe majoritaire, donc affaiblie.
Et la France sera sur la touche, peu représentée dans les deux principaux groupes politiques européens, avec les Républicains minoritaires chez les conservateurs et le PS inexistant chez les sociaux démocrates.
Voilà.
Après avoir repoussé l’échéance, Theresa May a annoncé vendredi qu’elle quittera le pouvoir le 7 juin.
34 mois après sa nomination, la première ministre britannique a souligné, au bord des larmes, son « regret profond de ne pas avoir pu mettre en œuvre le Brexit ».
La course à la succession est ouverte avec déjà six candidats sur les rangs pour prendre le pouvoir et négocier un nouveau deal avec l’Europe, ou faire un Brexit sans accord. Une lutte de pouvoir de deux mois chez les conservateurs avec comme favori l'ex-ministre des Affaires étrangères et pro-Brexiter Boris Johnson.
Les partis de l’opposition appellent à de nouvelles élections, notamment Jeremy Corbyn des travaillistes, et Nigel Farage, du Parti du Brexit, europhobe, qui est ressorti en tête des votes britanniques aux européennes. Évidemment, ce scénario parait peu probable alors que les conservateurs ne disposent que d’une étroite majorité au Parlement britannique.
Kangei, ça veut dire bienvenue en japonais (je ne parle pas japonais, j'ai regardé sur reverso)
Donald Trump est arrivé ce samedi 25 mai au Japon pour une visite de quatre jours.
Une visite très amicale, surtout de la part des Japonais qui ont toujours tout fait pour préserver la meilleure relation possible avec les États-Unis.
Le président américain sera d’ailleurs le premier dirigeant étranger à rencontrer le nouvel empereur Naruhito, monté sur le trône le 1er mai, après l'abdication de son père.
Trump s’est quand même permis quelques pics à l’encontre de son partenaire nippon, demandant des relations « plus justes », affirmant que le Japon a profité d’ « un avantage considérable pendant de très nombreuses années », et que les États-Unis avaient « un énorme déséquilibre commercial avec le Japon » mais que cela va devenir «un peu plus juste».
Une émission exceptionnelle vendredi. On a rejoué la semaine et donné des conseils avec nos Jedis de l'économie et de la finance :
Alain Pitous, directeur de la Finance Responsable chez OFI AM; Benaouda Abdeddaim, éditorialiste à BFM Business; Laurent Berrebi, président fondateur de Global Macro Finance; Louis de Fels, directeur des gestions chez Raymond James.
De l'éco, de la finance et du fun.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici
Ça y est, la déclaration d'impôt est derrière vous (ou presque). Et comme chaque année, à l'issue de votre déclaration en ligne, le fisc vous donne le montant d'impôt que vous allez devoir payer. Et comme chaque année, la facture sera salée. Trop d'IR 2018, et trop de prélèvement à la source sur les revenus 2019. Savez-vous que vous pouvez d'ores et déjà réduire le montant d'impôt que vous payerez sur les revenus 2019. Comment ? En investissant dans le FIP corse Kallisté Capital n°11. Ce produit permet de réduire votre impôt sur vos revenus de 38%* du montant investi. Le seul produit actuellement disponible qui permette une telle réduction.
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Conséquence des commentaires du président Trump qui s'est dit convaincu de la conclusion rapide d'un accord commercial avec la Chine, le CAC 40 a rebondi de 0.67 % à 5316 points sur la séance de vendredi. A noter toutefois qu'aucune rencontre de haut niveau n'a été programmée après l'échec des dernières discussions il y a deux semaines à Washington.
A Wall Street, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en hausse. Le premier a clôturé en gain de 0.37 % porté par un regain d'optimisme et quelques bons chiffres macro et le second a gagné un « léger » 0.11 %.
A Tokyo, l'indice Nikkei a fini ce matin en hausse de 0.31% les investisseurs attendant l'issue des discussions entre le président américain en visite dans l'archipel, et le Premier ministre Shinzo Abe.
Le CAC 40 devrait évoluer en hausse ce matin après les résultats des élections européennes.
Le Brent gagne 0.38 % à 68.75 $ contre 68.49 $ le baril vendredi matin. L'eurodollar se négocie sensiblement au même niveau qu’en fin de semaine dernière à 1.1203 (+0.02%) tout comme l'Or à 1283 $ (- 0.05%) l'once.
Belle image montrée par les représentants des différents partis politiques qui ont passé leur temps à s'insulter hier soir sur tous les plateaux télé, j'ai zappé, je suis tombé sur Bienvenue chez les Ch'tis....; Roger Federer a rejoué à Roland Garros 4 ans après sa dernière apparition et 10 ans après sa victoire ; Un panda géant albinos a été photographié pour la première fois en Chine ; La palme d’Or du festival de Cannes a été décernée à Parasite, de Bong Joon-ho, et le prix du jury aux Misérables de Ladj Ly ; Trois Français condamnés à mort en Irak pour avoir rejoint les rangs de l’État islamique ; Anne Hidalgo défend une «restauration à l’identique» de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris; La fréquentation croissante sur l'Everest crée de dangereux embouteillages : 10 alpinistes ont perdu la vie en une semaine; Manuel Valls s'est pris une tôle aux municipales de Barcelone : il n'est arrivé que quatrième avec 13% des voix.
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