Le temps où Trump et Macron se déclaraient meilleurs amis et se broyaient les mains est révolu.
Après le Mexique, la Corée du Nord, la Chine, l’Iran, l’Allemagne, Trump s’est trouvé un nouvel ennemi.
Et c'est sur nous, arrogants français, qu'il a jeté son dévolu.
Et en plus il s’attaque à une fierté nationale, notre vin.
Nous sommes la nouvelle cible de Trump.
On vous en a parlé il y a quelques jours.
Et pour ceux qui n'en étaient pas convaincus, ce que le président américain a déclaré vendredi devrait lever les doutes.
Donald Trump a menacé de taxer le vin français, en rétorsions de la taxe « GAFA » lancée par la France sur les géants américains du numérique.
Et il a dénoncé « la stupidité » d’Emmanuel Macron.
Ouch.
America First. Trump défendra toujours en priorité les intérêts américains.
Même ceux des GAFA. Même s’il les déteste et critique en permanence leur puissance et leur impact négatif sur l' "ancienne" économie.
Mais qu’importe, comme il l’a tweeté vendredi : « La France vient d’imposer une taxe du numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu’un devait les taxer, cela devrait être leur pays d’origine, les États-Unis ».
L’hôte de la Maison Blanche a ajouté : « Nous annoncerons bientôt une action réciproque substantielle après la stupidité de Macron. J’ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français ! ».
Une taxe douanière sur les vins français ne serait pas une surprise. En juin dernier, Trump avait dénoncé dans un entretien à la chaine CNBC que « La France taxe beaucoup le vin et nous taxons peu le vin français ».
Il s’agit aussi et surtout d’une excuse pour s’attaquer à la France, et derrière à l’Europe.
Trump espère que les autres pays européens qui ont refusé d'adopter la taxe GAFA laissent la France se défendre seule.
Son but ultime? Créer des dissensions au sein de l'Europe pour la fragiliser.
Le fait qu'il choisisse de taxer le vin n'est pas un hasard : les tarifs douaniers sur le vin américain ne sont pas fixés par la France mais par l’Union Européenne.
Un accord sur la question devrait être discuté lors du G7 des chefs d’État et de gouvernement qui se tiendra à Biarritz fin août.
L’Iran a mis en garde les Européens contre toute obstruction à ses exportations de pétrole.
Téhéran juge que la multiplication d’incidents compromet les efforts en cours pour sauver l’accord nucléaire de 2015, fragilisé par le retrait américain.
La capacité de l’Iran à exporter son pétrole est la principale concession que le pays a obtenue lors de l’accord conclu il y a quatre ans avec les grandes puissances en échange d’un strict encadrement de ses activités nucléaires.
Du coup, Téhéran a dépassé la limite d’enrichissement fixée par l’accord et menace de continuer à se désengager graduellement de l’accord.
L’Irlande.
La République d’Irlande veut conserver la libre circulation à la frontière terrestre avec l’Irlande du Nord, province du Royaume-Uni.
Le pays craint des retombées négatives pour son économie en cas de retour à une frontière terrestre entre les deux parties de l’île.
Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, a critiqué l’objectif de Boris Johnson de renégocier l'accord d’ici au 31 octobre. Un objectif « totalement déconnecté du monde réel ».
Il a même estimé qu’un Brexit sans accord pourrait mener à une réunification de l’Irlande et mettre à mal le Royaume-Uni.
Hong Kong est plongé depuis le 9 juin dans la pire crise de son histoire récente.
Chaque week-end, des millions de personnes participent à de gigantesques manifestations pacifiques contre le gouvernement local pro-Pékin.
Pour rappel, le mouvement est parti du rejet d'un projet visant à autoriser les extraditions vers la Chine.
Le projet a été suspendu mais le mouvement s'est alors élargi à des revendications plus larges de réformes démocratiques, sur fond d'inquiétude générée par l'ingérence jugée grandissante de Pékin dans les affaires intérieures de l'ancienne colonie britannique rétrocédée à Pékin en 1997.
La perspective de voir la BCE baisser les taux ne ravit pas…les banques.
Certes, la Banque centrale européenne a prévu d’appliquer un taux négatif « modulable » sur les liquidités excédentaires. Mais cette mesure ne ferait que compenser la politique de taux négatifs de la BCE. Une politique qui rogne les marges des établissements bancaires.
Et les banques ne savent pas comment elles vont pouvoir maintenir leur niveau de rentabilité.
Dans la foulée des annonces de la BCE, la Caixa et Banco Sabadell ont abaissé leurs objectifs.
Les groupes bancaires français (BNP, Crédit Agricole et Société Générale) publient leurs résultats cette semaine.
Vendredi, le CAC a terminé la semaine par une hausse de 0,57% à 5610 points portant à 1 % son gain hebdomadaire. Publié à 14h30, le PIB US, supérieur aux attentes, n'a eu aucun effet sur l'indice parisien. Peu d'effets non plus sur le Dow Jones (+0,19%). Le Nasdaq a pris 1,11% à 8.330,21 points, un niveau jamais atteint. L’indice des valeurs technologiques a profité des résultats de Alphabet (bénéfice X3) et de Twitter (chiffre d'affaires supérieur aux attentes et hausse du nombre d’utilisateurs).
Ce matin la Bourse de Tokyo a fini en légère baisse sur des prises de bénéfices dans un climat de prudence à l'approche des annonces de la Banque du Japon. L'indice Nikkei a perdu 0,19% à 21.616,80 points. Et le CAC 40 devrait évoluer dans le rouge en matinée.
Le baril de brent baisse légèrement à 63.13 dollars, tout comme l'eurodollar à 1.1126.
L'once d'Or grimpe légèrement à 1416.70 dollars.
Aux quelques 1000 personnes qui ont répondu à notre sondage, dans le cadre de l'amélioration de notre abonnement de conseil boursier et patrimonial MF privé.
Vos réponses vont nous permettre de mieux vous connaître et de connaître vos impressions sur la qualité de nos services.
Et pour ceux qui ne l'ont pas encore fait : répondez en quelques minutes à une vingtaine de questions sur votre profil boursier, le type de conseils que vous recherchez, l'intérêt et la qualité (pour ceux qui sont ou ont été abonnés) des services de notre abonnement et les axes d'amélioration.
Répondez et bénéficiez à l'issue du questionnaire d'une offre promotionnelle sur l'abonnement ou le réabonnement à MonFinancier Privé.
Accédez au questionnaire.
Ce lundi 29 juillet, toutes les ressources renouvelables de la planète ont été épuisées, ce « jour de dépassement» arrive chaque année un peu plus tôt; Pas de Français vainqueur du Tour de France : c’est le jeune (22 ans) colombien Egan Bernal qui l’emporte, premier colombien à remporter la Grande Boucle et plus jeune vainqueur depuis 110 ans ; Donald Trump, à nouveau accusé de racisme, s’en est pris à un élu de Baltimore; 44 suicides de policiers depuis le début de l’année, 5 rien que sur la semaine dernière (bien sûr, on ne s’en fout pas du tout) ; Le patronat réfléchit à un recours juridique contre le dispositif de bonus-malus sur les contrats courts, prévu dans la réforme de l'assurance-chômage; Le «gilet jaune» Jérôme Rodrigues est en garde à vue dans une affaire de violences conjugales ; Macron recevra Poutine à Brégançon en août, ils vont peut-être parler de l'opposant russe Alexeï Navalny, en prison et victime d'une «grave réaction allergique»; Au terme de huit ans de procédure, la personne qui a découvert un ticket gagnant de 163 millions d’euros a accepté de renoncer à son droit au gain (et de rendre le ticket) en contrepartie d'une indemnité de 12 millions d'euros.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
Responsable media
MonFinancier.com