Pendant l'été, nous vous proposons un retour sur les principaux événements politiques, économiques, boursiers et patrimoniaux qui ont marqué l'année 2019, à travers les commentaires de Marc Fiorentino dans son morning zapping. Aujourd'hui, retour sur l'année des banques centrales.
Jay Powell, le patron de la Banque centrale américaine, a décidé de venir à l'aide des marchés boursiers. Il a d'abord indiqué qu'il suivait de près la situation boursière mais il a surtout affirmé que la FED pourrait marquer une pause dans son cycle de hausse de taux.
Cela a rassuré les investisseurs.
Mario Draghi a tiré la sonnette d'alarme. Il est inquiet. L'économie de la zone euro ralentit. Et cela pourrait durer, voire s'accentuer. En cause, le Brexit, la guerre commerciale et la volatilité des marchés financiers. Conséquence directe: la BCE ne va pas relever ses taux avant longtemps.
Plus d'info dans le morning zapping du 25/01
Jay Powell, le patron de la FED, a offert à nouveau un free ride aux investisseurs.
Ses collègues et lui ont décidé, à l'unanimité, de lever le pied et de stopper le cycle de hausse des taux d'intérêt.
Du fait des incertitudes sur l'économie mondiale.
Du fait de l'inflation qui reste sous contrôle.
L'élément déclencheur de la hausse?
Le changement d'orientation de la Banque centrale américaine.
Après avoir relevé ses taux 9 fois, et alors qu'on attendait encore deux ou trois hausses des taux en 2019, le patron de la FED a indiqué que la situation économique mondiale l'inquiétait et que le risque était passé à un "downside".
Un signal positif que les investisseurs et les traders ont interprété comme une incitation à revenir vers la Bourse.
C'était la journée Banque centrale européenne et Mario Draghi. Avec changement total de ton et de politique. Plus question de remonter les taux en Europe. La BCE est inquiète du ralentissement de l'économie. Elle réfléchit même à de nouvelles injections de liquidités.
Plus d'info dans le morning zapping du 08/03
à nouveau.
Est-ce que le patron de la FED, Jay Powell, a fini par céder à la pression de Donald Trump qui le menaçait de tous les maux s'il remontait les taux d'intérêt?
Il y a encore quelques semaines, on prévoyait deux hausses de taux d'intérêt minimum en 2019.
Aujourd'hui plus aucune.
Les banques centrales sont-elles vraiment indépendantes? Depuis la crise de 2008, elles maintiennent une politique de taux bas ou nuls et d'injections massives de liquidités. Pour empêcher l'économie de retomber en récession. Et les politiques leur réclament toujours plus d'efforts. Trump s'est à nouveau attaqué à la Banque centrale américaine. Il conteste son indépendance.
Plus d'info dans le morning zapping du 08/04
On le voit tous les jours.
Ce sont les banques centrales qui tiennent l’avenir de l’économie entre leurs mains.
Tant qu’elles maintiennent la respiration artificielle, l’économie mondiale tient et les bulles se forment.
Les unes après les autres.
Peuvent-elles continuer indéfiniment ?
Ont-elles des limites ?
Plus d'info dans le morning zapping du 17/04
Trump s'est adressé une fois de plus, directement, au patron de la FED, la Banque centrale américaine.
Avec un ordre: la guerre avec la Chine va plomber la croissance, la FED doit donc compenser avec des baisses de taux...
Tout simplement.
L'indépendance des banques centrales ? Who cares...
Les liquidités versées sur les marchés ne sont pas près de s'arrêter.
Après la Fed mercredi, c'était au tour hier de la Banque centrale européenne de tenir un discours ultra-conciliant.
Sans surprise, la BCE a laissé ses taux inchangés. L'argentier européen a également indiqué qu'il maintiendra ses taux à leurs bas niveaux actuels « au moins jusqu'au premier semestre 2020 », contre au moins fin 2019 évoqué jusqu'ici.
Les taux de dépôts de la BCE sont négatifs depuis 2014.
est pour bientôt.
Les marchés l'anticipaient et l'espéraient.
Ils n'ont pas été déçus.
La Banque centrale américaine a été claire hier.
Elle va baisser ses taux.
Elle a des craintes sur l'évolution de l'économie.
Elle a des craintes sur les répercussions de la guerre commerciale.
Elle emboîte donc le pas à la Banque centrale européenne dans cette nouvelle distribution massive et durable de liquidités.
Le patron de la Banque centrale américaine, Jay Powell, a été clair : il va baisser les taux d'intérêt. De façon générale, les banques centrales semblent décidées de faire "whatever it takes" pour empêcher un ralentissement de l'économie. Et, contrairement à ce qu'on entend et ce qu'on lit, elles n'ont pas épuisé toutes leurs ressources.
Plus d'info dans le morning zapping du 11/07
Les investisseurs et les traders commencent toutes leurs journées avec cette prière aux banques centrales : "Donne nous aujourd'hui notre dose quotidienne". Hier ils ont été, une fois de plus, exaucés.
Plus d'info dans le morning zapping du 01/08