L’année 2019 a été marquée par plusieurs séries à succès, dont certains épisodes resteront culte. Il y a eu aussi des conflits, des scandales politiques, des records et des contractions, et au milieu de tout ça, l’exception française.
Retour sur les principaux événements de l’année, de janvier à juin.
C’est l’homme de l’année.
Le revirement de la Banque centrale américaine, qui a décidé en janvier de stopper son cycle de hausse des taux, puis de baisser 3 fois ses taux au cours de l’année, est à la base des principaux événements de 2019. Il a directement provoqué la hausse des Bourses, et la baisse des taux des emprunts d’État.
Son action n’est sans doute pas étrangère à la résistance de l’économie américaine.
Et indirectement, il a permis à Trump de s’attaquer à la Chine sans craindre une baisse à Wall Street.
Le Brexit a été voté en 2016.
3 ans plus tard, c’est encore l’un des principaux événements de l’année.
Le premier semestre a surtout été marqué par l’échec de Theresa May.
Il faut dire qu’elle partait très mal avec le vote du Parlement britannique contre son plan fin 2018.
Elle a essayé de renégocier avec l’Union européenne, en vain.
Puis elle a proposé au Parlement britannique… le même plan qui avait été refusé.
Après avoir rejeté 3 fois le plan Brexit de Theresa May, le Parlement a rejeté TOUTES les alternatives (no-deal, Brexit à la norvégienne, nouveau referendum, etc.).
En mai, elle a finalement annoncé qu’elle partait.
C’est l’autre série de l’année.
La guerre commerciale sino-américaine.
Dès janvier, des négociateurs américains se sont rendus en Chine. Un premier tête-à-tête entre les deux puissances depuis la rencontre entre Trump et Xi Jinping en décembre 2018 qui avait abouti à une trêve jusqu’au 1er mars pour laisser la chance aux négociations.
Mais les négociations ont trainé en longueur. Pour une raison simple : il ne s'agit pas simplement de négociations commerciales.
Non. Les vrais problèmes sont la propriété intellectuelle et le pillage technologique.
Le 10 mai, les droits de douane sur 200 milliards $ d'importations de produits chinois ont été augmentés de 10 à 25%. La Chine a annoncé qu'elle n'avait le choix : elle allait répliquer et prendre des mesures de rétorsion.
À quelques mois des élections américaines, les Démocrates sont passés à l’offensive pour affaiblir Trump.
D’abord avec le shutdown de l’administration américaine. Les Démocrates ne voulaient pas financer le mur avec le Mexique. Trump a dû céder.
Puis avec l’enquête sur l’ingérence russe.
Mais là, le rapport Mueller a conclu sur le fait qu'on ne peut pas prouver qu'il y ait eu collusion entre Trump et la Russie.
« No collusion, no obstruction, complete and total exoneration. KEEP AMERICA GREAT ».
Certains patrons de Wall Street, certains patrons de géants et beaucoup de gros investisseurs font mine de critiquer Trump mais, en coulisses, ils ont sûrement sa photo dans leur bureau tant il les a enrichis.
La Bourse américaine a affiché un nouveau record.
Et elle affiche un semestre spectaculaire.
Du jamais vu depuis 22 ans.
Une hausse de 17% pour le S&P.
Une hausse de 15.6% pour les indices mondiaux.
L’Or a atteint un plus haut de 5 ans à 1 385 dollars l’once.
Et contrairement à toutes les anticipations, le dollar s’est renforcé contre toutes les devises.
3% de hausse au premier semestre à Paris.
1% sur l'ensemble de la France.
Les Échos parle de "fièvre immobilière".
Grâce à la baisse des taux. Merci les banques centrales.
Pour la première fois, les prix immobiliers ont dépassé les 10 000 euros du mètre carré en moyenne dans la Capitale.
L’année 2019 en France a surtout été marquée par les conflits sociaux.
Et l’élargissement de la fracture sociale et générationnelle entre les Français.
On a eu les gilets jaunes, puis le grand débat, des baisses d’impôt sauf pour les « zézés » (classes moyennes supérieures), l'indexation des retraites sauf pour les « zézés », la suppression des niches fiscales surtout pour les « zézés ».
Mais aucune économie d’impôt. Il faut dire que depuis juin, la France emprunte gratuitement.
Alors que tous les pays développés ont révisé à la baisse leur croissance, parfois de façon drastique comme l'Allemagne avec une croissance à 0.5%, la France affiche une croissance pour 2019, certes médiocre, mais, pour une fois, supérieure à la zone euro.
En mars, l'INSEE prévoyait 1.4% pour l’année.
C'est l'effet des cadeaux faits par Macron aux gilets jaunes.
C’est bien. Mais c’est normal, et ce n’est qu’un rattrapage.
Nous avons totalement loupé le cycle de rebond de la croissance mondiale pendant 5 ans du fait du quinquennat désastreux d'Hollande.
Nous sommes le seul pays développé à afficher encore un chômage élevé alors que la plupart affichent un plein-emploi.
Les manifestations et les grèves continuent à Paris et dans toute la France. On sent depuis quelques jours que Philippe Martinez a pris la main et se pose en leader du mouvement.
Le Conseil constitutionnel valide en grande partie la traque numérique des fraudeurs fiscaux.
La réforme du prélèvement à la source entre en vigueur à compter de janvier 2020 pour les particuliers employeurs.
La situation est tendue entre Paris et Téhéran à propos des deux chercheurs de Sciences Po Paris, le Français Roland Marchal et la Franco-iranienne Fariba Adelkhah, détenus en Iran depuis juin dernier.
La « gigafactory » de Tesla près de Shanghai devrait livrer ses premières voitures « made in China » ce lundi.
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi à 6 037 points, sans tendance claire, dans des échanges peu fournis. L’activité a été limitée suite à la fermeture de deux jours et demi du marché parisien pour Noël.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini, eux aussi, sans tendance. Le premier a gagné 0.08 % et l’indice des techs a perdu 0.17 %, conséquence du manque d'investisseurs et de catalyseurs boursiers.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a clôturé en baisse de 0.76 %, victime de prises de bénéfices pour cette dernière séance de l'année.
Le CAC 40 est attendu cette matinée légèrement dans le rouge pour la première séance d'une semaine qui s'annonce peu animée entre Noël et le Nouvel An, en l'absence d'une bonne partie des investisseurs.
Le Brent se négocie à 68.35 $ le baril contre 68.07 $ vendredi à la même heure. L'once d'Or est à 1 512.50 $ contre 1 507.80 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1203 $ contre 1.1125 $ vendredi dans la matinée.
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