C'est la surprise du jour.
À la traîne dans les sondages, Biden a remporté les primaires dans une large majorité des États du sud.
Sanders reste dans la course en remportant la Californie.
Bloomberg n'a pas réussi son pari.
Biden a largement gagné en Virginie, Caroline du Nord, Tennessee, Arkansas, Alabama, mais aussi dans l'Oklahoma, le Minnesota et le Massachusetts, l'État d'Elizabeth Warren.
À Sanders la Californie.
Et Biden devrait remporter aussi le Texas.
Biden-Sanders, c'est donc l'affiche de la suite des primaires, mais Sanders a pris une grosse claque.
...a profité de sa très large victoire de samedi en Caroline du Sud : les électeurs indécis ont basculé dans son camp.
Il profite aussi du vote "utile" des démocrates modérés.
Biden 77 ans.
Sanders 78 ans.
Le dégagisme n'a pas encore touché les États-Unis.
La Banque centrale américaine a décidé de baisser ses taux de 0.5%.
La Fed ne prend que rarement des décisions sur les taux en dehors de ses réunions officielles.
La dernière fois qu'elle l'a fait, c'était en 2008.
Après une réaction immédiate positive, les indices boursiers américains ont rechuté.
Le patron de la FED, Jay Powell, a donc cédé à la pression des investisseurs et à la pression de Donald Trump qui réclame déjà de nouvelles baisses de taux.
Le coronavirus va servir de prétexte à tous les pays, comme la France, qui veulent faire de la relance budgétaire alors qu'ils ont déjà un déficit budgétaire et une dette élevée.
Certes, le coronavirus a des conséquences immédiates très négatives pour l'économie, mais on va assister dans les jours qui viennent à un déferlement de mesures de relance extraordinaires dans le monde.
Les banques centrales vont évidemment encore ouvrir les vannes de la liquidité.
Et les gouvernements vont rivaliser avec des relances budgétaires massives.
Quand l'épidémie sera passée, j'imagine que de nombreux sociologues se pencheront sur la façon dont nous réagissons au coronavirus.
Et à la façon dont les gouvernements, de peur d'une réaction populaire, s'accrochent au principe de précaution pour stopper totalement ou partiellement la machine économique.
Comme je le répète depuis plusieurs jours, la crise du coronavirus est un incroyable révélateur du "dark side" du monde dans lequel nous vivons.
Fascinant.
Et maintenant, on rentre dans des zones d’exagération sur les marchés. Mais la situation est tellement particulière que la baisse peut encore s'amplifier. Il faut donc être prudent, très prudent, mais à l’affût.
Les actions des banques centrales et des gouvernements devraient provoquer un rebond des indices boursiers, au moins à court terme.
Le moment nous semble donc opportun pour initier une position haussière sur l'indice CAC 40 et viser un rebond, en conservant une marge pour renforcer si la baisse s'amplifie.
Nous conseillons de jouer ce rebond avec le turbo call illimité CAC 40 V929Z (DE000CL2FJT8).
Pour investisseurs avertis.
...que le monde s'arrête avec une épidémie qui à ce stade a touché environ 100 000 personnes dans le monde et a tué un peu plus de 3 100 personnes.
Quelle débâcle cette réforme des retraites.
Une réforme incompréhensible, qui n'a plus d'universelle que le nom tant bon nombre de régimes "spécifiques" sont maintenus.
Une réforme qui va passer dans la douleur au Parlement.
Hier on s'est enfoncé un peu plus dans la crise avec une "conférence de financement de retraites" qui perd peu à peu ses participants. Après le retrait de FO, c'est, sans surprise évidemment, la CGT qui se retire.
L'euro s'est envolé au-dessus de 1.11.
Le dollar est sous pression, temporaire, avec la baisse des taux américains et la baisse des marchés.
Mais le différentiel de croissance et le différentiel de taux d'intérêt jouent encore en faveur du dollar.
Demain je vous parle de la gestion de votre argent.
Et ça va gueuler, car vous faites une erreur qui est inexcusable !!!
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en hausse de 1.13 % à 5 393 points, après l’annonce surprise de la Fed de baisser ses taux d'intérêt. La Fed a justifié son action en décrivant une mesure d'urgence destinée à protéger la première économie du monde contre les effets du coronavirus.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 2.94 % et 2.99 %. En fait, le message de Jerome Powell, le patron de la Fed, est mal passé dans la mesure où il a suggéré que son action n'aurait pas beaucoup d'impact.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0.08 %. Selon certains analystes, le problème fondamental est la propagation du covid-19, qui ne se soucie pas des taux d'intérêt.
Le CAC 40 est attendu cette matinée en légère hausse. Les investisseurs feront particulièrement attention aux résultats définitifs des PMI des services en Europe cette séance.
Le Brent se négocie à 52.11 $ le baril contre 52.42 $ hier à la même heure. L'once d'Or est à 1 632.40 $ contre 1 596.40 $ précédemment et la parité euro/dollar est à 1.1150 contre 1.1123 hier dans la matinée.
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VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU