J'ai probablement tort, ce ne serait pas la première fois, mais je n'ai pas peur d'une deuxième vague sanitaire.
Je n'ai pas peur non plus de l'absence de redémarrage de l'économie mondiale surtout dans les pays qui ont bien géré la crise sanitaire.
Non.
Je crains la deuxième vague sociale en France.
Et je crains que cette deuxième vague sociale plombe tout espoir de reprise.
...ont été marquants pendant cette crise pour des syndicats comme la CGT.
On a tout d'abord été capables de sortir des centaines de milliards d'euros d'un chapeau et de faire sauter le verrou du déficit à 3% du PIB sans, qu’en apparence, cela ait posé un problème.
D'autre part, notre Président a donné l'espoir, dans chacun de ses discours, qu'il y aurait un "après" plus radieux, plus juste, plus égalitaire, sans expliquer vraiment comment on financerait tout ça.
La porte est ouverte.
Grande ouverte.
Pour des revendications.
Et pour une immense frustration, voire une immense colère, si ces revendications ne sont pas satisfaites.
...n'est contre la revalorisation des salaires des personnels soignants et, de façon plus générale, de tous les métiers qui ont été en première ligne.
Personne.
C'est impossible d'être contre la "juste" rémunération de nos héros.
Le problème va consister à définir ce que "juste" veut dire.
...que ni les soignants, ni personne, ne vont se contenter des médailles en chocolat ou, on n'arrête pas le délire, d' un monument pour commémorer les victimes du coronavirus.
Ils ne vont pas se contenter non plus d'une prime unique de 500 euros, ni même de 1 500 euros.
Ils veulent des augmentations, des vraies.
Méritées surement.
Et pourquoi ne revaloriser que les salaires des métiers en première ligne de la lutte contre le Covid, pourquoi pas tous les autres.
Tous ceux qui jugent qu'ils ne sont pas payés à la juste mesure de leur mérite.
Où doit-on s'arrêter ?
C'est qu'on va vite s'apercevoir que la France sort plus affaiblie de la crise que ses voisins, à part peut-être l'Italie.
Notre PIB a chuté beaucoup plus violemment au premier trimestre.
Et attendez de voir celui du deuxième trimestre...
Il ne s'agit pas de tomber dans le French bashing, nous verrons les chiffres dans quelques semaines, mais je peux déjà vous garantir que nous aurons une baisse de la croissance plus forte et une hausse du chômage plus forte que les principaux grands pays développés.
C'est même un mystère.
Comment avec un secteur public qui n'a pas été touché par la crise et ne craint pas le chômage, faisons-nous pire que les autres ?
Je vous avoue que je n'ai pas trouvé d'explications valables et non partisanes.
C'est un mystère.
Attendons la fin de cette "guerre", qui n'en est absolument pas une, pour faire les comptes.
Et peut-être mieux comprendre.
...cette fois "ne paiera pas".
L'Europe veut bien aider.
"Rembourser", par la BCE et des plans de relances, le dégât dû à la coronacrise.
Comme une compagnie d'assurance en cas de sinistre.
Mais pas plus.
Pas question de financer la "grande revalorisation", ni de nous permettre de faire ce "grand soir" préélectoral.
Ça va être chaud.
Très chaud.
ET À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?...
...se passe plutôt bien un peu partout.
L'Italie veut même accueillir des touristes à partir du 3 juin, mais ils ne savent pas que les Français doivent tourner en boucle à 100 kms de chez eux.
La Grèce envisage de démarrer sa saison le 1er juillet.
Aux États-Unis ce n'est pas encore gagné, mais l'épidémie semble tout de même régresser...
Et inaudible...
C'est donc Barack Obama qui est parti en campagne.
Il s'est adressé aux jeunes diplômés des lycées pour leur parler d'un avenir radieux s'ils le prennent en main et pour démolir Trump sans jamais citer son nom.
Et vous savez ce que Trump a tweeté en réponse ? "Obamagate!". C'est devenu son tweet favori.
C'est le JDD qui dévoile ce scoop : les Français se sont mis à acheter des poules pondeuses pendant ce confinement, c'est la mode, se montrer sur Insta avec un oeuf pondu par sa poule. Seulement voilà, les spécialistes sont inquiets, ils craignent que les poules soient abandonnées en hiver quand leurs heureux propriétaires se seront lassés.
Fabuleux ce monde d'après.
C’est reparti. L’émission C’est votre argent a repris vendredi dernier.
On a analysé la crise et tenté de prévoir la suite des événements.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Denis Ferrand de Rexecode, Christian Bito de CBT Gestion, Louis de Montalembert de Pléiade AM et Emmanuel Lechypre.
Vous souhaitez voir le replay ? C'est ici.
Peur d’une seconde vague de contamination et nouvelle tension sur le conflit commercial sino-américain, les principaux indices boursiers ont souffert la semaine dernière. Le CAC a lâché plus de 6 % en 5 séances.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini à l’équilibre (+0.48 %). Officiellement, l'économie japonaise vient d'entrer en récession pour la première fois depuis quatre ans et demi.
Le CAC 40 est attendu cette matinée dans le vert, soutenu par le rebond des cours du pétrole.
Effectivement, le Brent se négocie à 33.6 $ le baril contre 32.1 $ vendredi matin.
L'once d'Or est à 1 763.70 $ contre 1 743.80 $.
L’euro/dollar est à 1.08.
Ce n'est pas de ma faute si c'est encore l'Allemagne qui a redémarré son championnat de foot en premier; Le mot vaccin vient du latin vaqua, vache, et la vaccine était la maladie de la vache laitière à la fin du 18e siècle; Selon les Échos "la pression monte pour organiser le second tour des municipales en juin", on attend le ou la remplaçante d'Agnès Buzyn; Le ministre de la Santé brésilien a déjà démissionné après avoir été en poste moins d'un mois; Warren Buffet a liquidé la participation qu'il a prise dans Goldman Sachs lors de la dernière crise financière; Pour le patron de la Banque centrale américaine, la confiance des ménages américains ne pourrait revenir qu'en cas de découverte d'un vaccin; "Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre", Victore Hugo; Jean Baptiste Lemoyne : "le cercle des 100 kms pourra augmenter de façon concentrique", dès cette déclaration le mot "concentrique" a été tapé des millions de fois sur Google; Notre Président a décidé que 2020 serait l'année de Gaulle, 80 ans de l'Appel du 18 juin, 50e anniversaire de sa mort, 100e anniversaire de sa première glace; Le patron de Nexity, Alain Dinin, nous rassure: "Il n'y aura pas de baisse massive de l'immobilier".
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU