...la panique économique.
Étonnante la stratégie de dramatisation théâtrale en France.
Après avoir fait paniquer les Français sur la crise sanitaire en parlant de guerre, en évoquant des secondes vagues, et un possible reconfinement, il semble que nos dirigeants aient décidé maintenant de provoquer une panique économique en assombrissant le tableau d'avenir.
La croissance économique est aussi une question de confiance.
Pour que les ménages consomment au lieu d'épargner et que les entreprises investissent, il faut qu'ils aient confiance dans l'avenir.
Depuis quelques jours, probablement déçu par le fait que la réalité sanitaire ne corresponde pas aux prévisions sanitaires affolantes, le gouvernement choisit une communication des plus anxiogènes sur notre avenir économique.
Comme on n'est pas tous morts du virus, on va tous mourir du virus économique.
La réalité n'est pas aussi sombre que les prévisions.
Certes, nous allons perdre, en solde net, une fois l'effet de rattrapage terminé, 5 à 10% du PIB.
Certes, nous allons perdre, une fois le parachute du financement du chômage partiel retiré, des dizaines de millions d'emplois.
Nous allons aussi perdre des milliers d'entreprises, mais ce sont souvent, souvent mais pas toujours, celles qui étaient déjà en difficulté avec la crise ou qui n'avaient pas de vrai business model.
Si la confiance est là, comme c'est le cas dans d'autres pays d'Europe (je ne citerai pas l'Allemagne de peur qu'on m'accuse de faire une fixation), l'économie peut repartir.
Si la confiance est là.
Et pour cela, il faudra qu'on arrête de vouloir provoquer une panique économique en comparant cette crise à 1929 ou à la guerre.
Et il faudra surtout que les syndicats et les gilets jaunes ne tuent pas la reprise dans l’œuf.
Situation surréaliste.
Couvre-feu dans les principales villes.
Et Trump qui joue son va-tout.
Distancé dans les sondages par un Joe Biden totalement insipide, il mise sur le tout sécuritaire, il tweete maintenant "Law and order" régulièrement, pour tenter de reprendre l'avantage.
C'est une stratégie risquée.
Mais qu'est-ce qui lui arrive ?
L'Europe molle qui s'est toujours couchée économiquement et géopolitiquement semble vouloir se réveiller à l'occasion de la crise.
D'abord avec ses interventions spectaculaires dans l'économie, directement ou par le biais de la BCE.
Mais également stratégiquement.
L'Europe veut maintenant bloquer les OPAs de grands groupes européens par des sociétés étrangères qui sont subventionnées par des États.
C'est la Chine qui est visée.
Enfin.
L'avènement de femmes à la tête de l'Europe va peut-être enfin permettre à l'Europe de prendre des décisions courageuses.
...des Échos sur le rouleau compresseur Amazon en couverture.
"Enquête sur le grand gagnant de la crise".
Amazon qui a tout écrasé sur son chemin et qui atteint des niveaux de domination spectaculaire de la distribution.
À lire absolument.
Alliance entre Mediapro qui a acheté les droits de foot sur L1 pour 4 ans pour 800 millions d'€ et TF1, la nouvelle chaîne de foot s'appellera tout simplement "Telefoot" comme l'émission.
Pour ceux qui s'intéressent à la stratégie de marques, c'est un business case intéressant.
Plutôt que de prendre des années pour construire une marque, voilà un raccourci malin.
À suivre.
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu (et ceux qui veulent le revoir).
Un formidable moment passé en votre compagnie avec le patron de MeilleurPlacement, Yannick Hamon.
Nous avons fait le point sur la crise de 2020. Sur le plan économique, sur le plan financier et évidemment pour votre argent. J'ai évoqué l’économie et le monde d’après, et Yannick a présenté ses conseils pour votre argent.
Voir ou revoir notre conférence Youtube Live du vendredi 29 mai
Les principaux indices boursiers continuent de saluer les multiples plans de soutien des banques centrales.
Le CAC 40 a gagné 2.02 % hier.
Le Dow Jones 1.05 %
Et le Nasdaq 0.59 %.
Pour résumer la situation, l’indice phare de la place parisienne a pris 15 % en 15 jours, et les investisseurs écoutent avec attention les rumeurs d’un potentiel renforcement du programme d'achat d'urgence de la BCE qui sera (ou non) confirmé jeudi.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 1.29 %, clôturant à un plus haut depuis le 25 février.
Le CAC 40 est attendu cette matinée dans le vert, et devrait probablement évoluer au-dessus des 4 900 points.
Le Brent se négocie à 40.23 $ le baril contre 38,6 $ hier à la même heure.
L'euro/dollar est à 1.121 contre 1,113 précédemment.
L'once d'Or se négocie à 1 719 $ contre 1 735 $.
Maintenant qu'à Paris, on peut aller sur les terrasses, il se met à pleuvoir, zut; Agnès Buzyn au Parisien: "J'y vais pour gagner", ok...; Les courtiers en crédit immobilier demandent un relèvement du taux d'usure, un taux d'usure trop bas qui exclut de fait des milliers de ménages du crédit immobilier; Didier Raoult : "l'élite c'est moi", ok...; BFM TV se pose une question: "Adama Traoré, version française de George Floyd?", no comment; De plus en plus de chance que Joe Biden choisisse une vice-présidente afro-américaine; Vous pouvez donner des congés aux soignants, c'est passé à l'Assemblée; La Caroline du Nord trouve le prétexte du coronavirus pour refuser la tenue de la convention républicaine.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU