2 000 milliards. Quelques mois seulement après avoir franchi la barre historique des 1 000 milliards de valorisation, Apple s'attaque à de nouvelles cimes. Impressionnant, d'autant que le contexte est lourd notamment avec le conflit sino-américain. Pour répondre à la décision de Donald Trump de bloquer l'accès aux marchés américains aux entreprises chinoises Huawei, TikTok et Wechat, la Chine a décidé de s'attaquer à Apple.
Par Gauthier MAES
Responsable média
Meilleurplacement.com
Mardi, on apprenait que Donald Trump avait étendu les sanctions contre Huawei à 38 de ses filiales.
Relativement impassible jusque-là, la Chine a cette fois décidé de répondre.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères accuse les États-Unis « d'abus de pouvoir national » et demande réparation.
La Chine « continuera à prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits légitimes et les intérêts des entreprises ».
En guise de représailles, la Chine s’attaque à Apple.
La marque à la pomme bénéficie depuis plusieurs années de traitements de faveur pour ses App Stores en Chine. Mais le conflit commercial change la donne.
47 000 applications ont été supprimées de l’App Store, car elles n’avaient pas l’autorisation des régulateurs chinois.
Et les App Stores eux-mêmes sont en danger : ils ne devraient pas être autorisés en Chine, car ils ne sont pas placés sous l’égide d’une joint-venture entre l’entreprise étrangère et une entreprise chinoise.
Victime collatérale du conflit commercial, Apple risque de souffrir de cette riposte chinoise sur le plus gros marché du monde.
Et les décisions américaines l’affectent également. Le gouvernement Trump veut, entre autres, interdire TikTok et WeChat sur l’App Store et le Play Store. Or, un sondage révèle qu’une immense majorité d’utilisateurs chinois préféreraient se séparer de leur iPhone que de l’application WeChat.
Nullement affectée par ces nouvelles, la valorisation d’Apple a franchi hier la barre des 2 000 milliards $.
Imperturbable.
Selon une étude britannique publiée par le Center for Economic Policy Research et le World Economic Forum, les pays dirigés par des femmes présentent des résultats « systématiquement et significativement meilleurs » concernant la gestion de la crise du Covid-19.
Selon l’étude, ce serait dû aux « attitudes face au risque et à l'incertitude » différentes entre les hommes et les femmes.
Mais il faut aussi dire qu’avec Merkel (mais aussi Tsai Ing-wen et Jakobsdottir et j'en oublie...) d’un côté et Trump (mais aussi Johnson et Bolsonaro et j'en oublie...) de l'autre, les équipes partaient déjà bien déséquilibrées…
L’Union européenne rejette le résultat de l’élection en Biélorussie et annonce des sanctions.
L'Union africaine suspend le Mali après le coup d'État.
On sent que la Démocratie est mise à rude épreuve actuellement : Biélorussie, Mali, Liban, Thaïlande, Hong-kong.
Aux États-Unis, des militaires à la retraite appellent l'armée à expulser Trump de la Maison-Blanche s'il n'est pas réélu et qu'il refuse de partir en janvier.
Selon l’agence de notation Moody’s, le nombre de défaillances d’entreprises atteint son plus haut niveau depuis dix ans.
Sur les douze derniers mois, le taux de défaillances d’entreprises classées « spéculatives » (les plus risquées) est de 6,1 %, deux fois et demie de plus qu’en juillet 2019.
L’agence de notation S&P compte plus de défaillances en Europe depuis le début de l’année qu’il n’y en avait eu en 2009, pendant la crise financière sur la même période.
Comme à chaque crise, les défaillances touchent d’abord les entreprises déjà en difficultés, mais du fait de la lenteur de la reprise, le virus se propage…
La publication des « minutes de la FED », le compte rendu de la dernière réunion de la Banque centrale américaine, était très attendue hier.
Elle a déçu, en montrant notamment l'inquiétude de plusieurs responsables face à la reprise aux États-Unis.
Plusieurs membres du FOMC ont en effet jugé que le rebond du marché du travail ralentissait déjà et que la poursuite du redressement de l'emploi dépendait d'une reprise « large et soutenue » de l'activité des entreprises.
D'un autre côté, ces mêmes responsables poussent désormais pour « un assouplissement supplémentaire pour favoriser la reprise économique et ramener l'inflation vers l'objectif de 2% du Comité ».
Good news, bad news ?
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance d’hier en hausse de 0,79 % à 4 977 points.
La séance a été pauvre en publications majeures.
Selon Eurostat, l'inflation en zone euro s'est légèrement accélérée au mois de juillet.
A 0,4% contre 0,3% en juin.
Cependant, certains analystes ont rejeté cette évolution comme étant du « bruit » généré par les difficultés de collecte des données dans les circonstances actuelles.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en baisse de 0,31 % et 0,57 %.
Le pessimisme de la Fed n’a pas incité les investisseurs à prendre du risque.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 1 %.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le rouge cette matinée.
Le Brent se négocie à 45,03 $.
L'once d'Or se négocie à 1 941 $.
L'euro/dollar est à 1,184.
Toulouse est la première grande ville à imposer le masque partout ; Roselyne Bachelot va proposer la fin de la distanciation dans les salles de spectacle ; En Russie, l'opposant Navalny est hospitalisé pour «empoisonnement» ; Uber et Lyft doivent interrompre leurs services en Californie après une décision de justice leur imposant de régulariser le statut de leurs chauffeurs ; La Californie qui est ravagée par des incendies du fait de la canicule historique ; Didier Raoult regrette l'imposition du port du masque dans de nombreuses villes françaises ainsi que dans les entreprises ; Oracle serait également intéressé par TikTok ; En 3 mois, l'application Stop Covid n'a envoyé que 72 notifications ; Ce sera le Bayern de Munich pour le PSG dimanche, le club allemand a battu l’Olympique Lyonnais 3 buts à 0 ; Karine Le Marchand rassure tout le monde : « il y aura des baisers dans "l’Amour est dans le pré" ! »
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU.