2 127 milliards de $.
C'est ce que vaut Apple.
La première capitalisation boursière du monde.
Je sais que plus rien ne nous étonne sur les marchés et qu'on s'habitue à tout, mais tout de même...
La valorisation d'Apple et, de façon plus générale, la valorisation des GAFAM atteignent des sommets stupéfiants.
Apple vaut donc plus de 2 000 milliards de $.
A titre de comparaison, notre champion Français, LVMH vaut 190 milliards d'euros.
Tout le CAC 40 ne vaut "que" 1 540 milliards d'euros.
Le PIB de la France en 2019 était de 2 425 milliards d'euros.
Amazon 1 645 milliards de $.
Microsoft 1 612 milliards de $.
Google 1 073 milliards de $.
Facebook 760 milliards de $.
On ne peut même plus faire de comparaison tant la capitalisation totale des GAFAM est élevée.
Et ce qui est hallucinant aussi c'est la vitesse avec laquelle ces valorisations, déjà élevées, se sont envolées.
Apple est devenue la première entreprise mondiale cotée à dépasser les 1 000 milliards de $ en août 2018.
Et si la valorisation est repassée brièvement sous les 1 000 milliards lors du krach boursier de mars 2020, il ne lui a fallu que 21 semaines pour passer de 1 000 milliards à plus de 2 000 milliards.
Rappelons qu'en juillet 1999 elle valait 10 milliards de $ et en juin 2007, 100 milliards.
Apple et les GAFAM dans leur ensemble bénéficient de plusieurs éléments :
- Tout d'abord, rappelons-le, ces entreprises ont des croissances et des profitabilités spectaculaires, contrairement à la bulle internet, et elles n'ont pas de dette, mais au contraire des trésoreries spectaculaires.
- Elles bénéficient de la baisse des taux d'intérêt américains depuis le Covid qui limite les alternatives au placement en actions (TINA, There is no alternative)
- Elles bénéficient de l'engouement des investisseurs, professionnels et particuliers, qui ne veulent pas manquer la hausse (FOMO, Fear of Missing Out), on achète ce qui monte et on fait donc monter ce qu'on achète.
Découvrez les 2 GAFAM préférés des experts boursiers de MF Privé
MAIS CELA CACHE-T-IL LA FORÊT ?
Oui.
Si l'indice boursier américain, le S&P 500, atteint ce matin encore un nouveau record, c'est uniquement grâce à Apple et aux GAFAM.
Plus d'une action sur 5 de l'indice américain est encore en baisse de 50% par rapport à son record de hausse.
La majorité des actions de l'indice sont en baisse de plus de 30%.
Il y a les winners, les gros winners, les valeurs de la tech.
Et les autres.
Et les autres sont des losers.
Les autres subissent de plein fouet la crise du Covid.
Évidemment, la question se pose.
Apple est-elle trop chère ?
Les GAFAM sont-elles survalorisées ?
Que se passera-t-il quand l'euphorie cessera ?
Soyons francs : c'est impossible à prévoir.
Personne n'avait prévu qu'Apple puisse valoir si rapidement plus de 2 000 milliards de $.
Est-ce une bulle ?
Oui. Évidemment.
Mais comme toutes les bulles, elle peut durer, surtout si les taux américains restent bas, et que les banques centrales continuent à distribuer de l'argent gratuit.
Elle peut durer, jusqu'à ce qu'elle éclate.
Mais ça c'est une autre histoire.
QUOI DE NEUF ?
TRAITEMENT MIRACLE ?
Trump vient d'annoncer l'autorisation de transfusion du plasma sanguin des patients guéris du Covid à des malades hospitalisés.
Selon lui, c'est une percée "historique".
On se méfie quand même, rappelons qu'il était prêt à nous proposer de nous soigner avec de la javel...
Mais c'est peut-être une avancée.
À suivre.
Le gouvernement français nous refait le coup de la "guerre" sanitaire.
Olivier Véran multiplie les déclarations alarmistes.
Et on vient de façon certaine de flinguer les espoirs de reprise à la rentrée.
C'est gagné : les Français ont peur de rentrer, ils ont peur d'aller travailler (ça ce n'est pas nouveau), ils ont peur de marcher dans la rue ou d'entrer dans un magasin et ils ont peur de mettre leurs enfants à l'école.
Certes, le nombre d'infections rebondit, mais le nombre de morts, lui, progresse peu.
Je ne sais pas si nous sommes donc dans une deuxième vague, mais je suis sûr qu'on va avoir une deuxième vague d'anxiété, une anxiété dévastatrice pour l'économie.
Nokia.
Nokia, le champion européen de 2000.
Nokia, le plus grand fabricant de téléphones portables dans la fin des années 90.
Nokia qui valait à cette époque près de 300 milliards d'euros (à l'époque, c'était beaucoup d'argent).
Nokia qui s'est effondré ensuite, ratant la révolution des smartphones et qui a failli passer à la trappe.
Revoilà Nokia.
Le Finlandais est en pointe sur la 5G.
Et bénéficie pleinement du boycott de Huawei.
De même qu'un autre Phénix qui renait de ses cendres grâce à la 5G, le suédois Ericsson.
Très kitch tout ça.
Le plan de relance français.
Relance économique.
Ce devait être annoncé ce mardi.
C'est décalé d'une semaine.
Pour l'instant.
Priorité à la crise de panique sanitaire.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 a terminé la séance de vendredi en baisse de 0,30 % à 4 896 points.
Selon les données d’IHS Markit, l'indice PMI « activité globale » dans la zone euro s’est replié vers 51 en août, après 55 en juillet.
Il connaît ainsi un plus bas de 2 mois.
Dans le détail, le PMI « services » s’est replié vers 50 après 54,7.
Un relevé inférieur à 50 indique une décroissance.
Pas loin.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont fini en hausse de respectivement 0,69 % et 0,29 %.
L'indice PMI aux US cette fois, qui prend en compte le secteur manufacturier et des services, est remonté à 54,7.
Un plus haut depuis février 2019, contre 50,3 en juillet.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0,28 %.
Le CAC 40, lui aussi, est attendu dans le vert cette matinée.
A noter que, jeudi, Jerome Powell, le président de la Fed, prendra la parole lors de la réunion de banquiers centraux organisée par l'antenne de Kansas City de la Réserve fédérale.
Une intervention très attendue.
Le Brent se négocie à 44,5 $.
L'once d'Or se négocie à 1 929 $.
L'euro/dollar est à 1,181.
C'est parti pour la convention républicaine qui sera largement virtuelle, mais avec un Trump qui sera très présent physiquement; Le négociateur en chef de l'Europe, Michel Barnier, est très préoccupé par l'absence d'avancées dans les négociations sur le Brexit; Mélenchon annoncera en octobre s'il est candidat à la présidentielle, quel suspense insoutenable...; Bio C' Bon, mais moins bon quand même, la boîte est en cessation de paiements, il y a 5 candidats à la reprise; Le PSG a perdu 1-0 contre le Bayern en finale de la Ligue des Champions, c'est la sixième défaite française en 7 finales de Ligue des Champions; Le titre du jour dans le Parisien :"Plein le dos des dos d'âne"; Pour Darmanin, "la famille de l'adolescente tondue à Besançon n'a rien à faire sur le sol national"; Cyril Lignac revient avec une quotidienne : "Tous en cuisine"; Des casseurs ont retourné et brûlé des voitures sur les Champs-Élysées après la défaite du PSG; Plus de 30% de cas positifs au village naturiste du cap d'Agde, mieux vaut se rhabiller.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU