Il n'y a pas que les particuliers qui croulent sous l'épargne.
Les entreprises ont accumulé une trésorerie pléthorique.
Pas toutes certes : les entreprises déjà en difficulté avec la crise du Covid n'ont pas toutes bénéficié de la manne gouvernementale.
Mais une très large majorité des entreprises ont une trésorerie largement supérieure aujourd'hui à celle qu'elles avaient avant la crise.
Qui a été accumulée grâce au financement du chômage partiel, à la réduction des frais et des investissements, subie du fait du confinement, et surtout grâce au PGE, le prêt garanti par l'Etat.
L'État a réagi vite, très vite, plus vite que dans aucune autre crise pour éviter, ou retarder, la chute des entreprises touchées par le COVID.
Une partie des PGE ne pourra pas être remboursée.
Le gouvernement le sait.
Il a déjà mis la pression pour que les banques n'augmentent pas drastiquement leurs taux après la première année de PGE à taux préférentiel.
...s'appelle prêt participatif.
L’État, principalement à travers la BPI, va dégainer un autre cadeau pour les entreprises.
Qu'est-ce qu'un prêt participatif ?
C'est un prêt à long terme, voire à très long terme, dont le taux d'intérêt peut être indexé sur la performance de l'entreprise et qui a surtout un avantage majeur : il n'est pas considéré comme de la dette.
On appelle cela pudiquement des quasi-fonds propres.
...est une aide déguisée qui n'est d'ailleurs accordée que par des organismes para-étatiques.
Oui, bien sûr.
Après les PGE, les prêts participatifs vont permettre aux entreprises de passer la crise, voire de se redéployer et d'investir avec un bilan qui ne soit pas trop alourdi.
Il y a cependant un inconvénient majeur : ces financements alimentent ce que les Américains appellent la "zombie economy".
Ils permettent en effet à des entreprises qui n'ont pas su ou pu évoluer et éventuellement se réinventer de survivre artificiellement.
La distribution de prêts participatifs va bientôt commencer, entrepreneurs, préparez-vous.
QUOI DE NEUF ?
L'AUTRE FACTEUR...
...qui favorise l'accumulation de trésorerie des entreprises est le fait que, sous contrainte ou volontairement, elles ont réduit leurs dividendes.
Les dividendes dans le monde ont chuté de plus de 20% au deuxième trimestre de l'année 2020.
Jane Fraser.
Elle devient patronne de la banque américaine Citigroup.
C'est la première femme qui dirige une banque de Wall Street.
Ils ont tiré les premiers mais ils risquent de le regretter.
Bruxelles menace la Grande-Bretagne de poursuites si elle confirme sa volonté de revenir sur le traité de Brexit sur lequel il y avait déjà un accord.
L'Irlande de son côté met la pression sur Boris Johnson pour qu'il ne revienne pas sur l'accord sur la frontière.
La Banque centrale européenne ne veut pas précipiter les choses.
Elle n'a pas annoncé de nouvelles mesures spectaculaires.
Il faut dire qu'elle a déjà beaucoup fait.
Elle attend de voir l'évolution de la situation avant de remettre une couche.
La crise est-elle terminée ?
Y a-t-il une bulle sur les marchés ?
Quelles actions acheter ?
Nos Jedi de l'économie et de la finance vous répondent : Valérie Plagnol, Le cercle des épargnants Hervé Goulletquer, Banque Postale AM, Christian Bito, professeur à l'ESSEC et Marc Riez, Vega IM.
A ne pas manquer.
Ce soir à 20h. Et en replay samedi à 11h et 21h et dimanche à 19h.
Et si l’économie ne replongeait pas comme beaucoup l’anticipent ?
Et si le pire n’arrivait pas ?
Le pire, c’est ce que le marché anticipe sur certains secteurs sinistrés comme l’immobilier commercial.
Nous prenons le contre-pied et conseillons, aux profils spéculatifs, de jouer le rebond du secteur.
Le Leader mondial Unibail-Rodamco-Westfield, coté à Amsterdam, est en baisse de 70% depuis le 1er janvier.
Unibail a d’ailleurs annoncé mercredi une nette reprise de l'activité de ses centres commerciaux, après avoir été contraint à la mi-mars de fermer la quasi-totalité d'entre eux dans le cadre des mesures de confinement décidées pour lutter contre le coronavirus.
Une opportunité à tenter, avec le le turbo call illimité Unibail 316AZ (DE000CL502W3).
Pour profil spéculatif uniquement.
Par Richard Garnier, Analyste Bourse MP.
Le CAC 40 terminé la séance d'hier en baisse de 0,38 % à 5 023 points.
La BCE n'a pas surpris les investisseurs. Lors de son conseil de politique monétaire, la Banque centrale européenne a laissé inchangée sa politique monétaire face au Covid-19.
Pas d'annonce majeure. Pas de changement de taux. Mais toujours le même ton accommodant : un important soutien monétaire si nécessaire.
Outre-Atlantique, le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 1,45 % et 1,99 %.
Le Département américain du Travail a annoncé avoir dénombré 884 000 inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage. La semaine précédente, le nombre d'inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage était ressorti à 881 000.
Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en hausse de 0,74 %. La ville de Tokyo a décidé de baisser d'un cran son niveau d'alerte maximale au coronavirus en raison du recul des nouvelles contaminations.
Le CAC 40 est attendu à l'équilibre cette matinée.
Le Brent se négocie à 39,9 $.
L'once d'Or se négocie à 1 943 $.
L'euro/dollar est à 1,183.
Fort de son bilan exceptionnel au poste de Ministre de l'intérieur, Castaner est devenu le patron du groupe En Marche à l'Assemblée, c'est beau la méritocratie; Vincent Labrune prend la tête de la Ligue de Football Professionnel, Michel Denisot était le favori; Le groupe Barrière lance une plateforme de paris sportifs en ligne; Diana Rigg, "Chapeau Melon et bottes de cuir" a disparu à 82 ans; Documentaire sur Elvis Presley ce soir sur Arte; Il va faire très beau ce week-end; Le maire écologiste de Bordeaux ne mettra pas de sapins pour Noël : il ne veut pas d'arbres morts sur les places de la ville; Les gilets jaunes tentent de se remobiliser demain, il ne manquait plus que les gilets jaunes pour l'économie.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU