On commence avec l’Asie qui a clôturé en forte baisse ce matin, l’indice Nikkei a dévissé de 1,64%, à 9537 points dans le sillage de Wall Street qui s’est brusquement replié de 0,29% pour le dow et de 0,66% pour le Nasdaq alors qu’on était dans le vert. Le S&P a décroché de 0,42%, évitant de justesse une rechute sous les 1 100 points.
Quant à la bourse de Paris, qui a mis un terme hier à une série de 6 hausses consécutives en se repliant de 0,5%, à 3651 points, ouvre sur une note de faiblesse ce matin. Le marché perd 0,45% à 3635, 2 points. La première partie de séance est marquée par une forte volatilité dans l’attente de la publication en début d’après midi de l’estimation du PIB américain au deuxième trimestre. Les marchés sont fébriles, d’autant plus que les indicateurs qui évaluent le pouls de l’économie américaine sont plutôt décevants
En Allemagne, les ventes au détail ont baissé de 0,9% en juin par rapport au mois précédent, le décrochage est plus important que prévu par les analystes. Mais elles ressortent en progression de 3,1% par rapport à l’année dernière.
Une fois de plus, la tendance sera dictée par la réaction des investisseurs à l’avalanche de publications. Le marché salue notamment les publications de Total, dont le titre progresse de 1,63%. Le pétrolier fait état d’un bénéfice ajusté de 3 milliards d’euros, en hausse de 72% pour le T2
Alcatel Lucent, meilleure performance du SBF 120, bénéficie de 2 recommandations positives sur la valeur et flambe de 6,91% après avoir réitéré ses objectifs 2010. Le groupe est toujours en perte nette au second trimestre mais la marge brute s’est améliorée à 36,1%.
Renault, à l’instar de PSA il y a quelques jours, a fait état d’un redressement spectaculaire de ses marges par rapport à l’année précédente, à 4%, mais qualifie l’environnement « d’habituellement incertain ». L’absence de visibilité et la prudence affichée par le groupe sont sanctionnées par le marché. Le titre recule de 0,85%
Toujours dans le compartiment automobile, Michelin affiche l'une des rares hausses de l'indice 40, avec +0,52% après avoir présenté des résultats semestriels marqués par le retour des comptes dans le vert. Le fabricant de pneumatiques a publié un résultat net part du groupe de 504 millions d'euros contre une perte de 122 millions d'euros un an plus tôt. Les ventes quant à elles ont progressé de 17%
EADS s’adjuge 2,79% grâce à un carnet de commande rempli au salon de l’aéronautique et de ce fait des perspectives séduisantes pour les investisseurs.
EDF, a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 1,7 milliard d'euros en baisse de 47% du fait d’une diminution de la production nucléaire au Royaume-Uni. D’ailleurs, EDF indique avoir reçu une offre irrévocable de 6,9 milliards d'euros dette comprise, d’un groupe chinois, pour lui céder ses réseaux de distribution d'électricité britanniques. La cession de ses réseaux plait aux marchés, EDF prend 1,48%.