Paris évolue toujours dans le vert à la mi-séance. Le CAC progresse de 0,57%, avec les 3780 points en support, à 3785, 87 points. L’euro stoxx 50 s’adjuge 0,46%. Mis à part le Portugal et Athènes qui évoluent en petite baisse, l’ensemble des places européennes sont dans le vert.
Les marchés européens sont fébriles et attentistes dans l’attente de la publication à 14h30 du taux de chômage aux Etats-Unis ainsi que le nombre de demandeurs d’emploi. D’autant plus que les nouvelles demandes d’allocations chômage hier, supérieur aux attentes, ont désagréablement surpris les marchés. Pour info, les analystes anticipent une destruction de 65000 emplois non agricole au mois de juillet, contre un précédent de 125 000 au mois de juin. Le consensus table sur une faible progression du taux de chômage qui passerait de 9,5 à 9,6% de la population active. Ces statistiques marqueront la tendance à suivre. Une mauvaise surprise sera durement sanctionnée et une bonne surprise pourrait permettre à l’indice parisien de franchir le cap des 3800 points. D’autre part, ces chiffres nous donneront des indications sur la santé du marché du travail us, élément fondamental lorsqu’il s’agit d’évaluer la vigueur de la reprise outre- atlantique.
Sur le front des valeurs au sein du marché parisien, Natixis a fait état hier après bourse de résultat nettement supérieur aux attentes. Les marchés apprécient puisque le titre s’adjuge 3,92%, en tête des hausses du SBF 120. Natixis entraîne par ailleurs l’ensemble du compartiment bancaire à la hausse. D’ailleurs, les 3 plus fortes hausses du CAC à la mi-séance séance sont les bancaires : Société générale qui progresse de 3,17%, qui prend la tête du palmarès, suivi de BNP 2,39%, Crédit agricole 1,95%.
Sur le front des baisses, on retrouve Dexia, pire performance du CAC qui a dévoilé des résultats en ligne avec les attentes, mais déçoit les marchés. Le titre décroche de -3,15%. Suez environnement chute de 2,47%, L’Oréal décroche de 1,75%. Veolia Environnement a annoncé pour sa part un chiffre d’affaires en baisse de 1,2% en glissement annuel, et confirme d’autre part ses objectifs du 1er semestre. Le titre est sanctionné et décroche de 1,66%.
Enfin, sur le marché des devises, l’euro est stable, et se négocie autour de 1,3172.