Les places européennes accentuent leurs pertes à la mi-séance. Francfort abandonne 0,95%, Madrid 1,24%, l’euro stoxx 50 dégringole de 1,33%. Paris ne fait pas exception et chute de 1,27% à 3508,13 points dans un volume une fois encore peu étoffé avec 965 millions échangés.
Pourtant, les commandes à l'industrie dans la zone euro ont enregistré une hausse plus importante que prévu au mois de juin. Elles ont ainsi augmenté de 2,5% tandis que les analystes anticipaient une progression de 1,5%. En glissement annuel, les commandes à l’industrie ressortent en progression de 22,6%, soutenue notamment par un bond des commandes de biens d'équipements qui ont progressé de 5,3% en juin. En revanche, les commandes de biens de consommation durable ont reculé de 1,1%.
Parallèlement, les indicateurs macroéconomiques venus d’outre-atlantique, s’ils s’avèrent être meilleurs que prévu, pourront limiter les pertes engrangées en séance.
Sur le front des valeurs au sein du marché parisien, Accor qui poursuit sa politique de cession d’actifs et bénéficie d’autre part de recommandations positive de brokers évolue dans le vert avec +0,26%.
Lafarge qui a été dégradé par Bank of America- Merrill Lynch de Neutre à sous performance et a abaissé son objectif de cours de 53 à 42 euros subit des dégagements. Le titre dégringole de 2,95% à 37 euros. Au sein du secteur de la construction, Saint Gobain et Bouygues sont les principaux meneurs à la baisse de l’indice, abandonnent respectivement 3,72% et 3,03%
EADS, qui était déjà l’une des plus fortes hausses hier, continuer de profiter du repli de l’euro. Le titre grappille 0,81%
Lagardère qui cédait pourtant 1,2% à l’ouverture, se distingue à la hausse et s’adjuge 0,56%. Le groupe qui publiera jeudi ses résultats semestriels pourrait voir son résultat opérationnel et son chiffre d'affaires enregistrer une baisse moins prononcée qu'initialement prévu, et devrai d’autre part relever ses objectifs annuels.
Sur le marché des devises, on bat des records. L'euro recule face aux devises internationales, notamment face au dollar pour se négocier à 1,2609 et évolue à son plus bas niveau face au yen depuis près de neuf ans à 106,42, tandis que la devise nipponne, valeur-refuge, s'envole face au billet vert, au plus depuis quinze ans, à 84,32. Au lendemain de la réunion entre Naoto Kan, le premier ministre japonais et le gouverneur de la banque centrale, la question d’une intervention sur le marché des changes semble écartée.