Les marchés européens se sont montrés indécis sur la dernière partie de séance et clôturent finalement en ordre dispersé. L’euro stoxx recule de 0.43%, Francfort grappille 0.29% alors les commandes d’entreprises en Allemagne ont reculé contre toute attente de 4%. Les pays les plus fragiles de la zone euro terminent en fortes. -1.8 en Espagne, -1.3 en Italie, -1.4 Portugal -1.3 en Irlande. Paris termine exactement à l’équilibre, à 3916 points avec 3.7 milliards. L’indice parisien s’offre une belle progression de 2.2% sur la semaine, ce qui lui permet de renouer avec ses niveaux de début d’année.
Aux USA, le taux de chômage au mois d’octobre, statistique clé, ressort en ligne avec le consensus qui tablait sur une stagnation à 9.6% de la population active. La grande majorité des indicateurs sont meilleurs que prévu, signe que l’économie américaine a créer des emplois, notamment dans le secteur privé qui a crée deux fois plus de postes que prévu.
Du coté de la microéconomie, en tête du palmarès, Vallourec qui a signé un contrat de prise de participation au capital de son partenaire chinois Oil Pipe à l’occasion de la visite en France du président chinois. Un partenariat salué par les marchés, le titre bondit de 2.93%
Arcelor Mittal figure parmi les plus fortes hausses avec 2.63%, et s’offre 10% de hausse sur la semaine.
A la baisse se distingue, Lafarge, près avoir progressé de 8% sur la semaine abandonne 1.58% après avoir publié des résultats mitigés.
Mal orienté également Alstom qui chute de 3.97% ainsi que Michelin, -2.58% pénalisé selon nous par la flambée du caoutchouc
Alors que le secteur bancaire est à la fête à Wall street, Crédit agricole, signe l’une des pires performances et abandonne 2.61%, après qu’une de ses filiales grecques Emporiki ait lancé une ligne obligataire de 9 milliards.
Scor prend la tête du SBF 120 avec 4.4%, grâce à des résultats solides.
Ubisoft et Bureau veritas terminent en tête du SBF 120 sur des gains confortables de respectivement 4.47 et 3.39
Sur le marché des changes, le dollar se ressaisit après la forte dépréciation observée hier et les bons chiffres de l’emploi, à 1.4050 face à l’euro et se maintient à 81.29 contre le yen.
L’once d’or se négocie à 1392$ après avoir flirté avec la barre des 1400$. Le pétrole marque une pause pour se négocier à 87.60$, mais reste au plus haut depuis mai.