On commence avec investir qui pose la question que tout investisseurs se pose : Après trois semaines de tourmente, va-t-on assister à un rebond ?
En matière de macroéconomie, Investir nous propose une radiographie de la crise des dettes souveraines, et pointe l’écart préoccupant entre les taux d’emprunt d’Etats européens à 10 ans. Il vous conseille quand le CAC est dans une tendance haussière, de jouer le secteur des produits de base, et le secteur des biens et services industriels. En période de baisse, le meilleur secteur est celui de l’alimentation boisson, et détrône les valeurs liées à la santé, souvent considéré comme valeurs refuges.
Investir consacre également un dossier à l’endettement des Etats-Unis et évoque la possibilité d’une crise de la dette municipale américaine et s’appuie sur un rapport qui évalue à 3800 milliards le montant des économies à réaliser d’ici à 2020. Des économie drastiques à réaliser qui nous invitent à nous interroger sur les véritables motivation de la Fed et se don QE2 : éviter la déflation ou au contraire obtenir le plus rapidement possible de l’inflation afin d’accompagner la baisse des déficits ?
Dans leur classement des valeurs favorites, JC décaux remplace EDF. Ils placent Imerys en valeur vedette, estimant que le potentiel de hausse est intact, et passent à l’achat sur Carrefour, malgré son profit warning avec un objectif à 40 euros.
Le JDF opte pour un ton résolument moins optimiste et titre : « La bourse se fait peur », et évoquent les interrogations et inquiétudes concernant la zone euro. Des tensions qui ont fait plonger l’euro. La question pour eux n’est pas de savoir quel est le plus préjudiciable, un euro fort ou faible, mais la forte volatilité de la monnaie unique par rapport au dollar. Une crise de l’euro qui selon eux bride le potentiel de rebond des bourses mondiales.
Puis le JDf consacre un dossier au Brésil, baptisé l’eldorado des entreprises françaises. L’atout de ce pays, ce sont les gisements de pétrole et de gaz, mais également les biocarburants issus de la canne à sucre. Le brésil est devenu un poids lourds de l’énergie qui offre de multiples débouchés à nos entreprises, et dont le moteur de la croissance s’appuie sur la consommation, avec une forte propension à consommer, ainsi que les dépenses publiques. Parmi les entreprises françaises qui tirent leur épingle du jeu et accélèrent leur développement dans ce pays, le JDF retient, GDF Suez, L’Oréal et Casino dans la consommation, Vivendi, les parapétroliers, et le secteur de l’automobile.
Dans leur sélection, il consacre un focus sur les valeurs qui ont un fort pricing power, c’est-à-dire la capacité à imposer ses tarifs à ses clients. Peu de sociétés peuvent imposer leur prix car ils sont dans un marché de niche, parmi ses secteurs, on notera bien sur le luxe, à l’image de LVMH, mais également zodiac aerospace qui est leader sur son marché de niche, Michelin ou encore Eutelsat communications.
Pour terminer, le JDF consacre son analyse financière à deux titres, Saint gobain, qui veut conquérir un statut de valeur de croissance et qui selon eux a une stratégie porteuse avec une faible valorisation, ce qui les incite à passer à l’achat avec un objectif de cours à 42 euros. Deuxième valeur, le journal fait le pari d’une croissance rentable pour 2011 pour Alcatel-Lucent. La faible valorisation du groupe les pousse à maintenir leur conseil à l’achat, mais à titre spéculatif pour jouer sur le rebond du titre grâce à un news flow qui devrait être bénéfique au groupe.
