Hier, Barack Obama aux Etats-Unis, et Christine Lagarde en France se sont engagés à réduire leur deficit grâce à un programme de rigueur, mais pas aux dépens de la croissance…
La maison blanche a annoncé qu’elle allait réduire le déficit américain 2011 à 1200 milliards de dollars soit 8.3% du PIB contre 10.6% en 2010. Le projet constellation a été supprimé ainsi qu’une centaine d’autres programmes. Les banques vont être taxées, les allégements fiscaux des plus riches et les subventions des compagnies pétrolières ont été supprimés.
Malgré la rigueur, il est quand même prévu une enveloppe de 100 milliards pour l’emploi, des réductions d’impôt pour la classe moyenne, des programmes pour l’éducation dans les écoles primaires et secondaires.
Une croissance portée à 2.5% dès 2011 qui réduirait le déficit de 8 à 3% dès 2013, c’est l’objectif très ambitieux de Christine Lagarde qui a transmis son programme de stabilité à la Commission européenne. Ce sont surtout les niches fiscales qui sont visées par ces mesures.
hier à Paris et dans la plupart des grandes places, boostés par l’institut ISM qui a annoncé une vive accélération de l’activité dans l’industrie américaine, et également par les chiffres de ventes de voitures neuves qui ressortent en hausse de 14% en Janvier. Du coup ce sont les cycliques et les automobiles qui se sont le mieux comportés.
Total a reporté sa décision de fermer la raffinerie de Dunkerque, après les pressions de l'Élysée pour attendre les régionales dans six semaines. Total et l’Etat vont donc attendre tranquillement 6 semaines pour conclure la fermeture de l’usine, et essayer sans pression de reclasser les 370 employés de l’usine qui seront finalement les seuls perdants de ce report
Les autorités de régulations poussent les banques à se séparer de leur filiale.
Le modèle 2000 de la banque, un mastodonte composé d’une banque de réseaux, de banques d’investissement, de hedges funds, de fonds spéculatifs, etcétéra, va disparaître. Citigroup annonce qu’il va quitter en partie le private equity. Sa filiale va être reprise par un pôle d’investisseurs composé des actuels managers du groupe et de nouveaux investisseurs. Les autorités de régulation vont ensuite s’attaquer aux deux gros morceaux que sont JP Morgan et surtout Goldman Sachs
Hier, le billet vert a touché un plus haut par rapport à l’euro à 1.3850. Trois raisons pour Barclays Capital : la défaite du parti démocrate face à Scott Brown lors de l’élection sénatoriale, la fin des rachats d’actifs de la FED, et le ralentissement de l’accumulation de réserves par les pays émergents. Ça devrait continuer selon Barclays, mais après un petit sursaut e l’Euro, selon Allofinance…