L'équipementier automobile Compagnie Plastic Omnium (POM.FR) a annoncé que son bénéfice net avait grimpé de 32% au premier semestre 2011, porté par une forte hausse du chiffre d'affaires et une bonne gestion des coûts.
Le groupe a par ailleurs indiqué que ses résultats pour l'ensemble de l'exercice seraient "en forte progression" par rapport à 2010.
Pour le semestre clos au 30 juin, le chiffre d'affaires a progressé de 33% à 1,52 milliard d'euros, notamment grâce à une très forte hausse 80% des ventes en Asie, et une croissance de +48% des ventes en Europe de l'Est, et en Amérique du Sud. Ces marchés à fort potentiels de développement représentent désormais 31% de l'activité automobile
Le bénéfice net a atteint 88 millions d'euros, contre 66,8 millions d'euros pour la même période en 2010, soit une hausse de 32%.
La rentabilité progresse dans les mêmes proportions que le chiffre d’affaires, avec un excédent brut d'exploitation qui a bondit de 39% à 173 millions d'euros, soit une marge opérationnelle de 7,4% en très légère hausse par rapport au premier semestre 2010, où la marge opérationnelle avait atteint 7,3%.
L'amélioration de la marge résulte selon le mangement de la "poursuite de la gestion rigoureuse des coûts de production, associée à une forte hausse des volumes de production.
Cette belle publication est saluée comme il se doit par le marché, le titre s’envole de 4.8%, à 24.66 euros. L'action affiche une performance de 40% depuis le début de l’année et de 96% sur 52 semaines. Un parcours boursier effréné qui laisse les analystes dubitatifs. Ils valorisent la société à 24.75, soit le cours actuel/
Pourtant, malgré l’envolée spectaculaire du titre, le groupe continue d’avoir une valorisation attractive avec un PER de 6, contre 8.2 pour Valeo et 9.25 pour Faurecia. L’équipementier qui a dévoilé un chiffre d’affaires de 3.250 milliards en 2010 ne capitalise que 1,25 milliard d'euros, ce qui nous donne un ratio de 0.3. L’Ebitda se paye 4.4 fois la valeur entreprise. Pour terminer, il faut savoir que l’action a touché un nouveau plus hauts historique grâce à sa publication aujourd’hui, le titre est trop cher et l’upside trop limité pour passer à l’achat malgré les qualités indéniable des résultats et des perspectives de croissance encourageantes ;