INVESTIR, LE JDF vous donne cinq bonnes raison de passer à l’action après le sommet extraordinaire européen qui a envoyé un signal fort au marché afin d’endiguer les risques de contagion de la crise grecque aux autres membres les plus fragiles de la zone euro
Pourquoi investir maintenant dans les actions ? Premièrement, la crainte d’une faillite totale disparait, deuxièmement, le prix du pétrole s’est stabilisé depuis 3 mois, troisièmement, la croissance mondiale sera supérieure à 4% en 2011, quatrièmement, les résultats semestriels sont supérieurs aux attentes et enfin les actions du CAC sont décotées de 30% avec un CAC qui se paye seulement 9.7 fois les bénéfices attendus contre 14.1 fois historiquement ce qui porterait le CAC à 5500 points sur la base de cette valorisation.
Avec l’accord de l’Europe pour éviter la faillite de la Grèce, les 4500 points, soit un gain de 17%, sont à porter de mains. Coté microéconomie, les résultats sont au beau fixes avec 75% des publications qui dépassent les attentes contre 68% seulement au premier trimestre.
Investir est résolument haussier et vous livre quatre pistes d’investissements pour en profiter. Premier critère, le pricing power, c’est-à-dire la capacité à imposer ses prix sans que cela pèse sur ses ventes. En France, la foncière Eutelsat communications a cet avantage, comme Michelin ou Arkema. Dans le luxe et les spiritueux hauts de gamme, on peut noter Pernod Ricard et Rémy cointreau qui profite de ce pricing power. Autre piste d’investissement, investissez dans des entreprises qui ont une bonne visibilité. Air liquide bien sur, mais également Essilor international, Alten, Rubis ou Naturex ; Troisième piste, les entreprises qui sont implantés en Chine qui disposent d’un potentiel de développement importants. Faurecia, Valeo, JC Decaux Sanofi et Seb font partie des sociétés qui profitent le plus du développement économique chinois. Dernière piste à explorer, la décote par rapport à l’actif net, comme Natixis, dont la capitalisation vaut moins que la moitie de ses fonds propres alors que la société n’est pas exposée aux dettes souveraines, et que les actifs toxique sont garantis par la maison mère, la BPCE. Ils apprécient également Nexans, Lagardère, Vivendi, BNP, et Lafarge ;
Alors que l’once d’or a battu tous les records historiques en s’inscrivant à 1606$ l’once, les mines d’or elles accusent un retard injustifié dans le sensu où le cours de l ‘or progresse beaucoup plus vite que les couts de productions des mines d’or. En dix ans, l’indice qui synthétise les minières d’or et d’argent a été quadruplé alors que l’once a été multipliée par six. Résultat, elles sont nettement sous valorisées par rapport au métal jaune en capitalisant la moitié de la somme de leur trésorerie alors que d’habitude elles bénéficient d’une prime. Pourquoi un tel désamour ? Elles ont été victimes de réallocation d’actifs alors que les ETF, des produits indexés au cours de l’or leur ont volé la vedette. D’autre part, pour mieux attirer les investisseurs, ces sociétés versent plus de dividende grâce à leur trésorerie qui leur donne les moyens de verser un rendement supérieur à 2%. Depuis le début de l’été, certaines sociétés aurifères voient leur cours surperformer l’once d’or, à l’instar de Goldcorp qui a retrouvé les faveurs du marché grâce à la croissance la plus forte du secteur et à son implantation dans des zones à faible risque politique. Ces perspectives de croissance justifient une prime pour cette minière qui capitalise déjà 22 fois ses bénéfices. Ils sont également à l’achat sur Barrick Gold, le leader mondial du secteur qui offre une valorisation très attrayante pour viser 63$.
On passe au revenu qui vous donne sa sélection fondée sur neufs ratios boursiers, assortie d’un guide pratique qui vous explique comment fonctionne le PER, le price to Book, la Ve sur Ebitda...etc, et comment investir en fonction de ces ratios ; Au final, après avoir passé au crible les sociétés française à la lumière de ces ratios, ils vous conseillent d’entrer en portefeuille ce qu’il qualifie de dix bonne affaires, à savoir Axa, Crédit agricole, EADS, Eramet, France Télécom, Technicolor, Valeo, Total, Veolia environnement et enfin Vivendi.
Le revenu consacre également une double page à Klépierre, l’exploitant de grands centres commerciaux qui fait plus que résister. Ses atouts : la régularité des revenus locatifs lui garantit un bon dividende, qui est d’ailleurs amener à progresser. Le portefeuille de projets de nouveaux centres est bien garni tandis que l’indexation des beaux commerciaux protège de l’inflation. En revanche, certains risques pèsent sur la valeur, à savoir que le pouvoir d’achat des classes moyennes reste sous pression, que la montée en puissance des achats par Internet est un fait alors que la multiplication des centres commerciaux renforce la concurrence.
Au final, ils vous conseillent d’acheter sur repli le titre qui publiera ce soir après bourse les résultats de son S1, avec un objectif à 35 euros.