Au lendemain de la réunion de politique monétaire de la réserve fédérale américaine, les marchés, des deux cotes de l’atlantique, ont plongé. A défaut d’être optimiste, la Fed a été réaliste et a constaté que la reprise économique outre-atlantique serait moins forte qu’anticipée, ce qui n'a rien d'étonnant au vu de la multiplication des signes de faiblesse ces derniers temps (PIB inférieur aux attentes, destructions d'emplois, craintes sur la consommation, et dernier indicateur en date, le creusement du déficit commercial). Conséquence, Wall Street, à l’image du Dow Jones, a subi une sévère correction, l’indice abandonne 2,49% tandis que Paris chute de 2,74%
L ANGLETERRE MAUVAIS ELEVE EUROPEEN
La BOE a abaissé ses prévisions de croissance au Royaume-Uni et indique par ailleurs que même si la reprise économique se poursuit, l’activité économique reste bien en dessous de ses niveaux d’avant crise et qu’elle dépend toujours des mesures de soutien. La reprise s’annonce fragile et molle au Royaume-Uni. Point positif, l’inflation devrait être contenue sous la barre des 2%.
La nette dégradation du déficit commercial aux Etats-Unis en juin, qui s’est dégradé plus qu’anticipé par les économistes, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il faut souligner que le déficit commercial est au plus haut depuis octobre 2008. En cause, le net rebond des importations tandis que les exportations ont marqué le pas.
Le ralentissement économique frappe également la chine, le moteur de l’économie mondiale. En témoigne le net fléchissement des importations. De plus, les investissements et la production industrielle ont encore décéléré en juillet à cause de la politique de resserrement du crédit voulue par Pékin afin d’enrayer la formation d’une bulle immobilière
Par conséquent, le billet vert est malmené face aux autres devises, et notamment face au yen, considéré comme une valeur refuge. La monnaie nippone renoue avec ses plus hauts depuis 1995, ce qui n’est pas de bon augure pour les entreprises japonaises tournées vers l’export, d’autant plus que des experts estiment que les pressions visant à l’appréciation du yen devrait se poursuivre.
En France, les entreprises n’ont jamais autant recruté en CDD. Désormais, 8 contrats sur 10 se font en contrat précaire, un record absolu. L’absence de visibilité et l’inquiétude sur les carnets de commandes poussent les entreprises à privilégier les contrats courts.
D’ailleurs Adecco porté par ses bons résultats, s’offre la une du Financial Times. Le leader des ressources humaines souligne par ailleurs que la demande notamment en France et en Amérique du Nord s’est considérablement améliorée. En effet, les entreprises n’ayant pas beaucoup de visibilité préfèrent avoir recours à l’interim plutôt que d’embaucher en CDI.
Nestlé a publié ses résultats semestriels et fait mieux que ses concurrents comme le géant Unilever ou Danone. Le groupe a relevé ses prévisions de croissance pour l’exercice à venir grâce au maintien de ses prix et marges et porté également par le boom des pays émergents.
Le figaro consacre sa une à l’été exceptionnel des palaces parisiens. En effet, les riches touristes étrangers débarquent dans les plus beaux hôtels de l’hexagone. Petite nouveauté, désormais, 25% de la clientèle est originaire du moyen-orient. Il faut compter en moyenne 602 euros pour une nuit dans un palace, et 22 000 euros pour la plus belle suite au Plaza Athénée. Juste pour info...