La Chine s’offre la une du figaro en détrônant le Japon aux rangs des puissances économiques. En effet, le PIB chinois au deuxième trimestre a dépassé celui de l’empire du soleil levant, et l’écart devrait continuer à se creuser.
En l’espace de 30 ans, la chine s’est donc imposée en tant que superpuissance incontestée. C’était inéluctable étant donné que la croissance nippone a été poussive et a progressée entre 2000 et 2008 de 5% contre 261% pour l’empire du milieu. A relativiser tout de même, malgré sa deuxième place au rang des puissances économiques mondiales, la chine n’est qu’au 92ème rang de développement humain.
Et il est un autre domaine où les asiatiques, et en particulier les chinois dépassent les européens, c’est celui de la production de bière. La chine est devenue le premier exportateur mondial de bière, loin devant les Etats-Unis, tandis que les volumes brassés en Europe ont chuté de 5% l’an dernier. En revanche, en termes de consommation par habitant, c’est l’Europe, à l’image de la république Tchèque, de l’Irlande et de l’Allemagne, qui restent en tête du palmarès.
La tribune et le FT se penchent sur la flambée des matières premières. Pourquoi une telle envolée des cours ? Les dérèglements météorologiques. Canicule et sécheresse en Russie en Europe de l’Est, inondations en Inde et au Pakistan, violentes pluies en Pologne où l’on produit du colza. La flambée du cours du blé entraîne dans son sillage les autres céréales comme le riz, le soja, le sucre qui ont vu leur cours s’envoler de 15 à 20%.
Par ailleurs, selon le FT, ces dérèglements météorologiques entraînent volatilité et spéculation sur les cours des matières premières. En s’appuyant sur les effets dévastateurs de l’ouragan la « Nina » sur les cultures, le FT s’inquiète de la saison des ouragans qui s’annonce particulièrement brutale cette année et qui va exercer de fortes pressions inflationnistes sur les cours de l’orange et du sucre.
Les marchés actions peinent à rebondir depuis la mise en garde de la Fed, et progressivement la morosité sur les places financières s’installe. Dans ce contexte morose, les obligations d’état font figure de valeur refuge. Par conséquent, depuis début août, la détente des taux allemands, français, américains et britanniques a atteint entre 30 et 40 points de base. Avec en filigrane des craintes sur le ralentissement économique, les marchés ont une forte aversion au risque, et par conséquent les investisseurs privilégient les actifs les plus surs. Ainsi, les titres allemands ont offert aux investisseurs un retour sur investissement de 8%, et même 17,6% sur les titres de maturité supérieure à 10 ans.
Les Echos consacre leur une à un rapport de l’inspection générale des finances qui dénonce la sous optimisation de la cinquantaine de niches fiscale qui incite à l’épargne et coûtent 11,5 milliards d’euros par an à l’Etat. Et le réquisitoire est sans appel : « aucun objectif prioritaire ne se dégage de cette profusion de dispositifs fiscaux qui sont accumulés au fil du temps, sans logique, ni cohérence ». Parmi celles qui sont pointées du doigt, on retrouve la participation qui se substitue au salaire et pénalise les comptes publics, la fiscalité des fonds de placement et les taxes telles que le crédit d’impôt sur les dividendes pour financer les retraites.