L’Allemagne, la France et les autorités européennes ont beau crié haut et fort qu’elles refusent la mise en place des eurobunds qui consisterait à mutualiser les dettes européennes, les marchés leur prouvent le contraire.
Car les taux d’intérêts exigés par les marchés financiers, de tous les pays, solides, comme fragiles, continuent d’augmenter. Sur la base d’un taux à 2 ans, la Belgique voit son spread avec l’Allemagne grappillé 2.4 points, à 3.92%. Le spread Français s’écarte de 2 points, à 2.64%.
La Grèce voit son taux s’écarter de 3points, à 16.21%. Le spread portugais grappille 1.1 points, à 11.426%. En revanche, les spread espagnol et italiens sont les seuls à se détendre légèrement. -1.5 points pour le 2 ans espagnol, à 4.943% et le 2 ans italiens qui voit son spread se détendre de 0.9 points, à 4.816%.
On peut y avoir les effets positifs de l’action de la BCE qui a racheté pas plus tard que vendredi dernier des obligations de ces deux pays sur le marché secondaire.
Les CDS ne laissent plus de place au doute. Tous, à l’exception du CDS français qui reste stable, s’inscrivent en nette hausse, ce qui reflète la méfiance des marchés. Selon Markit, le CDS à 5 ans pour la Grèce bondit de 71 points de base, pour s’inscrire à 2000 Bps. Le CDS à 5 ans espagnol grimpe de 9 Bps à 373 Bps, Le CDS à 5 portugais s’écarte de 39 Bps 935 Bps tandis que le CDS 5 ans italien s’écarte de 10 Bps à 368 Bps. Enfin, le 5 CDS Irlandais grimpe de 19 Bps à 815 Bps ;