Alors que la zone euro s’est faite à l’idée que la voie du fédéralisme était le bon chemin, le gouvernement finlandais oppose une fin de non recevoir, jugeant la mutualisation des dettes souveraines prématurée
Ainsi, la ministre des Finances réitère son opposition à l'idée que « les pays de la zone euro émettent en commun des obligations, dans la mesure où cela entraînerait un aléa moral. Ceux qui ont bien géré leur économie assumeraient les responsabilités de ceux qui l'ont mal gérée", a ajouté la ministre J.Urpilainen.
Déjà le 21 juillet dernier, la Finlande avait fait entendre sa voix lors des négociations à Bruxelles qui avaient abouti à la décision d'octroyer à la Grèce un nouveau prêt de 159 milliards d'euros, assortie d’une participation du secteur privé à hauteur de 21%. Helsinki avait alors soumis sa participation à l'obtention de garanties, ce à quoi c’était opposé la chancelière.
En revanche la Finlande a affirmé qu’elle soutenait la Commission européenne dans sa volonté d'avancer la mise en place du Mécanisme européen de stabilité à 2012 au lieu de 2013.