Un accord sur la restructuration de la dette grecque n’a jamais été aussi proche d’être conclu. Malgré toute une nuit de discussions, qui se sont prolongées jeudi matin, le gouvernement n'a pas réussi à obtenir le soutien des leaders des trois partis de la coalition au pouvoir sur une importante coupe dans les pensions de retraite.
C’était pourtant l'une des mesures demandées au pays par ses créanciers institutionnels en contrepartie de la mise en place d'un second plan de sauvetage. Mais faute d’accord sur cette coupe dans les dépenses publiques, il manque ainsi 300 millions d'euros à la Grèce pour parvenir au montant total d'économies réclamé par ses créanciers.
La Grèce a jusqu'à dimanche pour trouver comment réaliser 300 millions d'euros d'économies en 2012 si elle veut pouvoir conclure un accord avec ses créanciers internationaux au sujet d'un second plan de sauvetage, a indiqué jeudi un responsable de la zone euro.
"Peu importe l'origine de ces 300 millions d'euros, ils ne doivent pas forcément porter sur les retraites, il peut s'agir de la réduction d'autres dépenses", a indiqué le responsable.
Les marchés veulent y croire. Paris s’adjuge 0.92%, emporté par les bancaires, à 3442 points. L’euro s’adjuge 0.5%, à 1.3303 contre le dollar.
