La cote américaine a démarré la semaine dans le vert ce lundi après le vote de mesures d'austérité par le Parlement grec. Les opérateurs espèrent que le feu vert du législateur grec va permettre de désamorcer la bombe de la dette souveraine grecque et surtout de voir le spectre d’une faillite s’éloigner peu à peu… C’était le seul catalyseur à la hausse, en l’absence d’indicateurs économiques.
Ainsi, l'indice Dow Jones a progressé de 0,57% à 12.874,04 points, le S&P s’est adjugé en clôture 0,68% à 1 351,77 points. Le Nasdaq s’est apprécié de 0,95% à 2 931,39 points.
En Asie, ce n’est pas tant le vote du parlement grec qui a dynamisé la place tokyoïte mais bien la décision de la Banque du Japon qui a annoncé un assouplissement surprise de sa politique monétaire à travers une augmentation de son programme de rachats d'actifs. Ainsi, le Nikkei finit la course en hausse de 0,59% pour revenir sur les 9 000 points à 9.052,07 points ce mardi.
En revanche, changement d’ambiance en Europe. Les motifs d’inquiétudes sont de retour après le soulagement lié au vote grec. Et cette fois ci, ce sont les agences de notations qui reviennent à la charge. Moody's vient déclasser six pays européens, dont l'Italie, l'Espagne et le Portugal, a placé les notes de crédit de la France, du Royaume-Uni et de l'Autriche sous surveillance avec implications négatives, en raison des répercussions de la crise dans la zone euro… Ce qui induirait la perte du précieux triple A pour ces pays… Paris devait démarrer cette nouvelle séance sur une note fébrile, le CAC 40 pointe en baisse de 0,59% pour ouvrir encore un peu plus loin des 3 400 points à 3 362 points.
