Après une entame de séance difficile, la monnaie unique reprend des couleurs, portés par l’optimisme des marchés actions qui espèrent de voir la Grèce obtenir son feu vert à une aide financière vitale qui permettrait d’éviter au pays de basculer dans la faillite
Par ailleurs, il est acquis que les créanciers privés assument une décote de 70% mais le secteur public lui-même, c’est-à-dire la BCE et les banques nationales, pourraient elles aussi contribuer à l’effacement de la dette grecque en utilisant ses obligations. Le couple UE/FMI ferait quant à lui un effort supplémentaire et son engagement total dans le deuxième plan d’aide passerait de130 à 145 milliards d’euros.
Des nouvelles qui redonnent de l’appétit pour le risque. A la mi séance, l’euro file droit vers les 1.33 pour se négocier à 1.3271, en hausse de 0.42% contre le dollar. Une appréciation de la monnaie accentuée par le repli du billet vert, victime du retour de l’optimisme des cambistes. L’euro grappille également 0.28% face au yen à 105.52 et grimpe de 0.43% contre le sterling. En revanche la devise de l ‘oncle Sam subit de légères prises de bénéfices contre toutes les devises. Il perd 0.5% contre le franc suisse à 0.91, -0.7% contre l’Aud et -0.13% face à la monnaie nipponne à 79.53.
Le franc suisse s’inscrit en hausse contre l’ensemble des devises, notamment contre le sterling tandis que le dollar australien s’inscrit en nette baisse