Vendredi 24 février

Après une semaine de négociations non-stop, athènes a accepté toutes les conditions budgétaires et les réformes structurelles exigées en échange d'un plan d'aide total de 230 milliards d'euros. si au sein de la zone euro, les dirigeants se félicitent tous de la conclusion de cet accord, c'est surtout des « hommes de l'ombre » qui sont responsables de ce deal grec

Les ministres des Finances européens, réunis au sein de l'Eurogroup ont donné leur accord pour un prêt de 130 milliards, par la voie de leur président et ministres des Finances luxembourgeois, Jean claude Juncker. Celui-ci a été la principale voie de l'Europe dans les négociations.

L'autre figure de proue de ce deal est sans doute Olli Rehn, commissaire européen aux affaires économiques, et qui représente depuis le début des négociations la Troika, l'organisme composé de la commission, de la BCE, et du FMI, et chargé de faire un rapport sur l'Etat de la Grèce et les besoins qu'elle a en termes de prêts et de réforme. C'est donc lui qui est chargé de veiller à ce que l'aide octroyée à la Grèce soit suffisante pour permettre un redressement du pays.

Charles Dallara est quant à lieu le chef du lobby bancaire, l'Institut de la finance internationale. C'est donc lui qui représente les créanciers privées de la Grèce, et qui s'est mis d'accord pour l'effacement de 100 milliards d'euros de dettes. L'accord comprend en fait un haircut de 52.3% de la dette, et un allongement de la maturité des obligations, qui porte à 70% la perte nette des banques et des fonds sur la dette grecque.

Parmi les 130 milliards d'euros d'aide publique, 13 milliards proviennent du FMI et de Christine Lagarde très présente également dans les négociations. Mais aucune aide direct ne proviendra de la BCE et de Mario Draghi. La BCE s'est en effet heurtée à l'opposition de l'Allemagne via le président de la Bundesbank Jens Wiedmann, très présent également dans les négociations, et qui a veillé à ce que la Banque centrale européenne n'outrepasse pas son mandat en accordant une aide directe à la Grèce.

Principale actionnaire de la BCE, l'Allemagne ne lâche toujours aucun lest et préférerait sans doute voir la Grèce quitter la zone euro que faire tourner la planche à billet.

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