Triomphe de « l’opération BCE »: 1 000 milliards d’euros injectés en deux mois dans le circuit financier européen. Qui dit mieux? Mais grosse déception des marchés lorsque Bernanke a dissipé les espoirs de faire tourner la planche à billet. Parfois, on a l’impression qu’il n’y a que le cash qui fait avancer les marchés.
La deuxième opération séduction de la BCE atteint un record absolu, avec près de 529.5 milliards d’euros prêtés sur 3 ans à 800 établissements bancaires européens.
Le bilan de la BCE donne le vertige
Avec 1 000 milliards injectés dans le circuit en l’espace de deux mois, le bilan de la BCE culmine à 2700 milliards d’euros, l’équivalent de 32% du PIB de la zone euro (contre 19% pour les Etats-Unis et 30% pour le Japon).
Avec un PIB américain révisé en hausse à 3% au quatrième trimestre et un ISM de Chicago qui pulvérise le consensus à 64 points en février, contre 60,2 un mois avant.
Le dow Jones tutoie les 13 000 points.. le Nasdaq flirte en séance avec le seuil des 3000 points, un niveau que l’on n’avait pas vu depuis 12 ans. Quant au S&P 500, il démarre l’année en trombe, en signant la plus forte progression (8.7%) depuis 1991.
Tout en affichant sa prudence sur les perspectives économiques, Bernanke a dissipé les espoirs des marchés sur la mise en place d’un QE3.
Si les Etats-Unis ne font pas marcher la planche à billet, les perspectives d’inflation s’éloignent. Résultat, l'or pique du nez : -3.8% à 1719$ l’once. Chute encore plus violente sur le silver qui plonge de 7%, à 34.66$. Quant au dollar, il grimpe en flèche pendant que l’euro dégringole.
C’est officiel, General Motors va devenir le deuxième actionnaire de PSA Peugeot Citroën en entrant au capital de la marque au Lion à hauteur de 7%. PSA fera une augmentation de capital d'1 milliard d'euros avec droits préférentiels de souscription.
Les Bonus sont en baisse à Wall Street. Alors pour compenser un repli de 14 % des bonus, dont le ticket moyen avoisine quand même les 121 000 dollars, ils augmentent leurs salaires de 16% qui tournent autour des 361 000 dollars.
Alors qu‘il a fait de la Finance son principal ennemi, il a cherché à rassurer la City en expliquant qu’il n’était pas dangereux..
Nicolas Dupont-Aigant, toujours confiant dans sa candidature à l’élection présidentielle.