Après avoir été testé les 1.3250 la veille, l’euro subit des prises de bénéfices face au dollar et au sterling. Il s’inscrit en baisse de 0.26%, à 1.3194. De fait, la baisse de l’euro est surtout due à la remontée du billet vert qui profite des signes inquiétants venant de Chine, où les raffineurs ont annoncé ce matin une augmentation des prix de vente des carburants de 7% en moyenne, faisant peser une nouvelle menace sur le pouvoir d’achat des ménages et sur la croissance
Le dollar profite ainsi d’un regain de l’aversion pou le risque pour s’apprécier face aux autres devises. Il bondit par exemple de 0.52% face au yen, à 83.79 et grimpe de 0.3% contre le franc suisse. Le dollar profite également du discours prudent du patron de la Fed de New-York, William Dudley, qui a estimé que le principe d'une 3ème vague d'assouplissement quantitatif ("QE3") était loin d'être acquis au sein de la Fed. Or, c’est l’éloignement de la possibilité d’un assouplissement quantitatif qui redonne logiquement de la vigueur à la devise de l’once de Sam.
Très sensible à la conjoncture, le dollar australien a quant à lui piqué du nez, réagissant à la hausse du prix de l’essence en Chine. Le dollar australien est donc logiquement en difficulté et plonge de 1.07% contre le dollar, et de 0.8% contre l ‘euro et la livre.