A l’issue d’une longue période de réflexion, les 34 ministres composant le gouvernement Ayrault ont été nommés. Tandis qu’en Grèce, l’exécutif est attendu tel un messie… Une instabilité politique mais aussi sociale dans le pays, deux éléments explosifs combiné à une menace d’un retour à la drachme, qui ont déclenché une ruée vers les banques.
700 à 800 MILLIONS D’EUROS
…retirés chaque jour des banques grecques depuis lundi. En l’espace de quelques jours, c’est donc plus d’un milliard d’euros qui ont fui les établissements bancaires du pays. Une fuite de liquidités qui ne date pas d’hier, depuis 2010, 75 milliards d’euros auraient été retirés pour élire domicile en Suisse pour 10% des encours et 35% en Grande Bretagne. D’autres préfèrent Chypre (moins loin) ou les garder à domicile…
PLUS TABOU DU TOUT
La sortie de la Grèce de la zone euro bien sûr ? Même le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, y va de son petit commentaire. Il n’exclut pas du tout de lâcher la Grèce en cours de route. Illustration de ce divorce bientôt consommé, la BCE a annoncé hier, qu’elle cessait ses opérations de refinancement avec certaines banques « parce qu’elles n’avaient pas été correctement recapitalisées ». Bref, la sortie du pays sera finalement désordonnée bien qu’on tente de dire le contraire…
A L’AIDE !
L’autre pays en difficulté de la zone euro, l’Espagne, a officiellement demandé de l’aide à la BCE pour ses banques. Le secteur financier de l’autre coté des Pyrénées est plombé par des actifs à risques et doit être recapitalisé à hauteur de 100 milliards d’euros. Trop pour l’Espagne qui ne peut faire face à cette énorme facture avec un déficit qui dépasse allégrement les 8% de son PIB.
LE MARCHE AUTOMOBILE EUROPEEN PATINE
Il n’y a pas que les banques européennes qui ont des difficultés, le secteur automobile a bien du mal à limiter la casse. L’Europe est une zone sinistrée avec un marché qui recule de 6,9% en avril, sur un an soit une septième baisse mensuelle d’affilée.
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