La Grèce. Puis l'Irlande. Puis le Portugal. Puis l'Espagne. Puis l'Italie. Puis la France. Cela fait deux ans que cette feuille de route a été clairement présentée. Et les dominos tombent les uns après les autres. L'Europe n'a toujours pas adopté de solution durable. Elle a opté pour la "cavalerie". Les banques prêtent aux Etats qui prêtent aux banques qui prêtent aux Etats. Un cercle vicieux.
Les banques Espagnoles ont besoin d'être recaptalisées. Mais l'Etat n'a plus les moyens de leur prêter de l'argent . Et il ne peut plus emprunter de l'argent sur les marchés car les taux se rapprochent de la barre fatidique des 7%. Le gouvernement envisage des solutions de fuite en avant mais la seule solution c'est l'aide de l'Europe.
Les régions espagnoles, comme les banques, commencent à avoir besoin de capitaux. La Catalogne ne peut plus se financer. Elle demande de l'aide à l'Etat qui lui même ne peut presque plus se financer sur les marchés.
5.11% de plus que l'Allemagne. C'est ce que doit payer l'Espagne pour emprunter à 10 ans. Un record. Les taux Espagnols se rapprochent des 7%, le taux auquel la Grèce, l'Irlande et le Portugal ont dû demander l'aide de l'Europe.
aucun sommet Européen, aucune rencontre dans l'urgence. La zone euro se fissure de toutes parts mais les dirigeants Européens continuent à vaquer à leurs occupations. Et la France continue à prétendre qu'il n'y a pas de crise...
Des sondages ont montré la remontée des partis traditionnels, attachés à la zone euro. Les Grecs commencent peut être à réaliser ce qu'ils risquent en sortant de la zone euro. Dommage pour nous.
au lendemain des élections, la Grèce aura besoin d'argent et si l'Europe ne lui en fournit pas, elle sera en cessation de paiements.
Il y a des choses que tout le monde pense mais que la pensée bobo-unique interdit d'exprimer. Les Grecs devraient commencer par payer leurs impôts. C'est évident. Christine Lagarde l'a dit. La communauté des bien pensants lui est tombée dessus dans une surenchère d'hypocrisie.
Devant la vague de licenciements qui s'annoncent en France du fait de la pression des charges et de l'administration sur les entreprises, le camarade Montebourg va devoir envoyer beaucoup de patrons de PME et d'ETI dans des camps de redressement productif. Sans se rendre compte que pour un patron d'entreprises petites ou moyennes en France mieux vaut le camp de redressement que la pression de l'Etat et des lois sociales au quotidien.
Les capitaux continuent à fuir massivement vers l'Allemagne. Les taux allemands atteignent des niveaux records à la baisse sur toutes les maturités. Il faut payer pour prêter de l'argent à l'Etat Allemand. Mais c'est nous qui donnons des leçons à l'Allemagne. C'est beau l'arrogance.
Jeudi c'est le référendum en Irlande sur le dernier traité Européen. Malgré la percée de l'opposition menée par le Sinn Fein de Gerry Adams, le oui devrait l'emporter.
Incroyable. Quelle coincidence. Alors que Facebook est l'objet de toutes les attaques sur son introduction, l'entreprise sort de son chapeau, miraculeusement un projet de Facebook phone et tout le monde s'extasie. Mouton un jour, mouton toujours.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU