C'était notre anticipation.
Alors que les économistes et les investisseurs étaient en proie au doute, nous n'avons jamais changé de cap.
Nous vous avons répété ici depuis des mois que la Banque centrale américaine baisserait ses taux une à deux fois avant la fin de l'année.
Le patron de la Fed l'a confirmé hier.
Explications.

NOTRE ANTICIPATION

Nous répétons depuis des mois ici la même chose.
L'inflation va chuter vers les 2% fin 2024.
Plus vite en Europe qu'aux États-Unis certes, mais aux États-Unis aussi.
Et les Banques centrales vont baisser leurs taux d'intérêt rapidement.
Même aux États-Unis.
C'est d'ailleurs ce sur quoi nous avons misé dans notre gestion pilotée en investissant sur des placements de taux.

HIER

Tout le monde attendait la réunion de la FED.
Personne n'espérait une baisse des taux.
Mais on attendait les déclarations du patron de la Banque centrale américaine, Jay Powell.
Pour avoir une indication de la future politique de taux aux États-Unis.
Une politique de taux qui aura un impact sur une bonne partie de l'économie mondiale.

ET LE MESSAGE A ÉTÉ CLAIR

La Fed pourra baisser ses taux dès septembre s'il n'y a pas de surprise majeure sur le front de l'inflation.
Rappelons que les taux américains sont au plus haut depuis... 23 ans !
Avec une fourchette de taux de 5.25%/5.5%.
De façon étonnante, Jay Powell a été très transparent : "A reduction in our policy could be on the table as soon as the next meeting in september".

POURQUOI ?

La FED note des progrès dans la baisse de l'inflation.
Elle est certes moins rapide que souhaitée mais le cap des 2% sera atteint.
La FED pense également qu'on est au début de ralentissement du marché du travail.
Or la hausse des salaires a été une des craintes de la FED sur l'inflation.

UN SUJET POLITIQUE

La première baisse des taux aurait donc lieu avant les élections de novembre.
Trump accuse déjà Powell de baisser ses taux avant les élections pour favoriser les démocrates.
Trump a d'ailleurs clairement annoncé qu'il "virerait" probablement le patron de la FED s'il devenait président.

NOUS NOUS ÉTONNIONS HIER...

... du fait que les perspectives de baisse des taux n'avaient pas d'impact sur les indices boursiers.
ça n'a pas duré longtemps....
Les indices boursiers, et en particulier le Nasdaq ont décollé avec cette anticipation.
2.64% de hausse pour le Nasdaq et 1.58% pour le S&P 500.

A PART CA ?

QUOI DE NEUF?

LA HAUSSE DU JOUR

Nvidia.
Le comeback après quelques semaines de doutes.
12.81% de hausse.
Et un retour vers une capitalisation proche des 3 000 milliards de dollars !
Le déclencheur : les grands groupes de la Tech américaine annoncent qu'ils vont continuer à investir massivement dans l'Intelligence Artificielle.
Et ce qui est bon pour l'IA est bon pour Nvidia.

LE REBOND DE L'IMMOBILIER RÉSIDENTIEL

Les prix de l'immobilier commencent déjà à rebondir.
La baisse n'aura pas duré très longtemps malgré une hausse fulgurante des taux d'intérêt.
Et maintenant que les taux baissent, même légèrement, les prix remontent.
Il faut dire que la baisse a pu atteindre 5 à 10% en un an, en fonction des localisations, mais avec un nombre de transactions en baisse.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"La Bourse de Paris ouvre en baisse de 0,73% à 7 476 points ce matin, malgré des signaux positifs de la Réserve fédérale hier, anticipant une possible baisse des taux en raison du ralentissement de l'inflation et de la détente sur le marché de l'emploi. Par ailleurs, la Bourse de Tokyo a enregistré une perte de 2,5% jeudi, affectée par l'appréciation du yen.
Sur le front européen, la journée est marquée par la publication des indices PMI manufacturiers et la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, avec également plusieurs grandes entreprises françaises comme Crédit Agricole et Société Générale qui publient leurs résultats. Hier, l’indice parisien a connu une hausse de 0,76%, soutenue par des résultats solides d'entreprises, dont Airbus qui a vu son cours s'envoler de plus de 7% à l’ouverture, ce qui nous a permis de clôturer notre position de court terme sur le titre en hausse de 17,24%* !
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En Asie, la Bourse de Tokyo cède 2,49%, à 38 126 points.
Le Brent s'échange à 81,37$ (+1,59% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 445,6$ (+1,00%).
L'euro/dollar évolue à 1,081$ (-0,37%)."

ON S'EN FOUT ?

On est déjà en août ; Léon Marchand : wooow !; Le titre du jour dans Les Echos "Boeing-Airbus : zone de turbulences", facile mais efficace; La série "Swimming with sharks" sur Première/Canal +, pas mal, elle met un peu mal à l'aise mais elle se laisse regarder, le thème "Une stagiaire débarque à Hollywood et est prête à tout, vraiment tout, pour se rapprocher de son idole, la patronne d'un grand studio"; Étonnant de voir une candidate au poste de Premier ministre faire campagne, c'est inédit; Le roi du Maroc a réagi à la déclaration française sur la souveraineté du Sahara occidental en invitant Macron au Maroc; Le taux du Livret d'épargne populaire passe de 5% à 4% aujourd'hui, même à 4% il est très intéressant pour ceux qui ont le droit d'en ouvrir un; Les athlètes ne sont pas contents de la qualité des plats à la cantine du village des JO; On parle maintenant de Kamalamania dans la presse anglo-saxonne; Trump accuse Kamala Harris d'être "devenue noire" pour les élections, "elle était indienne à fond et d'un coup elle devient noire"... ;Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.